Publié dans Politique

Avoirs illicites - Plus de 25 milliards d’ariary saisis par le BIANCO en 40 jours

Publié le jeudi, 20 février 2025

Gel de compte, saisies de bien mal acquis, la lutte contre la corruption s’accélère. Depuis le début de l'année 2025, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a renforcé ses efforts en matière de recouvrement des avoirs illicites. La valeur estimée des biens saisis au cours des quarante premiers jours de cette année s'élève déjà à un montant impressionnant de 25.930.000.000 ariary. Parallèlement, l’Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI) joue un rôle essentiel en s'occupant de l'exécution des jugements rendus par la Chambre de saisie et de confiscation des avoirs (CSCA), qui fait partie du Pôle anti-corruption (PAC). 

Ainsi, l'ARAI s'assure de la récupération systématique des biens saisis auprès des entités en charge de l'enquête, comme le BIANCO, afin de garantir la conservation des biens jusqu'à la décision finale de confiscation. A ce jour, le PAC a reçu onze procédures de saisie et de gel, visant à obtenir la décision de la CSCA. Parmi ces saisies figurent des biens d'une grande valeur, notamment un bateau et quatre immeubles de haut standing, comprenant un complexe hôtelier, un bâtiment de six étages en cours de finition, une maison d’habitation récemment construite et une villa à usage bureautique. En outre, trois terrains non bâtis ont également été saisis, dont un domaine public de 50 hectares situé à Antsirabe et un autre de 18 hectares dans la Région de SAVA. Une propriété privée titrée de 400 m² dans un quartier résidentiel de la Capitale a également été incluse dans cette opération. Du côté des biens meubles, trois véhicules tout terrain ont été saisis, et deux mesures de gel de comptes bancaires d'une valeur de 90.000.000 ariary ont été appliquées dans le cadre de l'enquête préliminaire. L'initiative du BIANCO s'inscrit dans une démarche résolue visant à combattre le détournement des fonds et biens publics, ainsi que le blanchiment de capitaux, qui nuisent gravement à l'Etat malgache. Cette dynamique proactive témoigne de l'engagement des autorités à restaurer la confiance du public en renforçant la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.

Nikki Razaf

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Editorial

  • DIAMAR
    La diaspora se mobilise. Il n’est jamais tard pour bien faire, dit-on. Ce n’est que vers le mi-mandat (le second) de Rajoelina Andry Nirina en tant que chef de la magistrature suprême du pays que des Malagasy résidant à Andafy (France, Europe) se manifestent et affichent leur soutien au régime Orange de Rajoelina. « Diaspora (malagasy) manohana an’i Andry Rajoelina » (DIAMAR) regroupe plusieurs associations, partis politiques et ressortissants malagasy résidant en Europe. Entre autres, les partis Hiaraka Isika, Tanora MalaGasy Vonona (TGV) France, Freedom France ainsi que les associations Union pour l’émergence de Madagasikara (UEM) et Tous ensemble pour Madagasikara (TEM). Il s’agit, en gros, d’une « Fédération » unissant les démembrements d’associations et de partis politiques constituant l’ossature de la plate-forme IRMAR soutenant le Président Rajoelina dans ses œuvres de redressement du pays. DIAMAR s’inscrit en ligne droite de la mobilisation internationale, en Europe, pouvant s’étendre vers les…

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