Le 12 mars, le ministère du Tourisme a ainsi ordonné à l'hôtel impliqué de cesser provisoirement toute activité de restauration, le temps sans doute de mener les enquêtes nécessaires. Contrairement aux rumeurs et accusations infondées qui circulent, cette mesure ne vise ni à favoriser une quelconque concurrence ni à affaiblir un acteur économique local. Il s'agit avant tout d'une mesure de précaution logique et responsable, conforme aux normes sanitaires en vigueur. L'hôtel lui-même reste ouvert, seul son service de restauration a été suspendu dans l'attente des conclusions des autorités compétentes.
Certaines personnes particulièrement promptes à critiquer le pouvoir ont tenté d'insinuer que l'intoxication alimentaire ne serait qu'un prétexte pour évincer un établissement concurrent d'un acteur économique proche du pouvoir. Ces allégations ne reposent sur aucune preuve tangible et constituent une insulte envers les victimes de cet incident, qu'elles aient été hospitalisées ou soignées à domicile.
La fermeté des autorités tranche avec certaines pratiques du passé. Contrairement à des décisions arbitraires prises sous le régime de Marc Ravalomanana, où des commerçants de saucisses avaient été contraints de fermer sans justification valable, l'action gouvernementale actuelle repose sur des faits avérés et des préoccupations sanitaires réelles. De plus, si la volonté avait été de favoriser un monopole, d'autres établissements de Mahajanga auraient subi le même sort, ce qui n'est absolument pas le cas.
La priorité du Gouvernement demeure la protection des citoyens. En suspendant les activités de restauration de l'hôtel concerné, l'objectif est d'éviter tout risque supplémentaire pour la population, en attendant des conclusions claires des autorités sanitaires. Cette approche rigoureuse devrait être saluée, car elle réaffirme la nécessité d'un environnement sain et contrôlé pour les consommateurs malgaches.
La rédaction