Publié dans Politique

Assassinat de Tahina - L’un des suspects trahi par son tatouage

Publié le mardi, 18 mars 2025

Les deux individus pointés du doigt d'avoir mortellement agressé Tahina Randriamahefa, le soir du 4 mars dernier à Toamasina, ont été finalement déférés au Parquet du Tribunal de première instance de la cité portuaire de l'Est, hier. Après cette procédure judiciaire, J. et L. ont été par la suite placés sous mandat de dépôt à Toamasina. Motif : homicide volontaire associé à du vol. Pour leur défense, qui a vivement irrité l'opinion, les deux suspects ont avancé un besoin de liquidité pour acheter de l'alcool, car la boisson qu'ils ont consommée, ne leur aurait pas suffi, selon leurs dires.

D'où leur décision d'agresser tout passant qui a eu le malheur de croiser leur chemin, le soir du drame. Et c'était le malheureux Tahina Randriamahefa. Mais revenons à nos moutons à propos de cette décision de la Justice à propos de J. et L., les suspects dans l'affaire. Elle a été accueillie plutôt favorablement,  mais dans le calme par le public tamatavien. Même soulagement aussi, côté famille de la victime même si un membre de celle-ci, a réclamé que le commanditaire de ce meurtre lui sera livré à tout prix.

Confirmé

A part le fait que le sort de L. et de J. ait été fixé, disons que la polémique et le doute sur l'authenticité de leurs personnes ont été  finalement levés. "D'ailleurs, les concernés ont fait l'aveu", soutint une source. Autre preuve que le doute a été balayé à propos du suspect L., la photo le montrant dans le Palais de justice, ne l'autorise plus : le quidam a bel et bien la jambe droite tatouée. Et son tatouage a été filmé par la caméra de surveillance au moment où ce suspect a attaqué le jeune Tahina avec son couteau, et par derrière tandis que son complice se trouvait devant la victime.

Rappelons que, l'un des suspects fut cueilli   à Tsarakofafa tandis que l'autre le fut à Antetezabaro.

Tahina avait été mortellement agressé au couteau par les assaillants. La victime rentrait du bureau et d'une cellule de prière. Ses agresseurs n'ont volé que de l'argent liquide, pourtant dérisoire et n'ont touché ni le portable, ni la montre, encore moins les bijoux.  Informée, la police s'était immédiatement rendue sur le lieu à la fois pour une intervention et une constatation. "Tahina a pu encore courir vers la maison avant de s'effondrer près du portail", confie le père de la victime. En très peu de temps, elle a été déjà évacuée à l'hôpital de Betania Mangarano par sa famille.  Malheureusement, le jeune homme a succombé des suites de ses blessures en cours de route. Après visionnage d'une caméra de surveillance, le meurtre s'est produit sur la voie publique, et juste à quelques mètres du domicile de la victime.  Selon les explications du médecin, le jeune Tahina a succombé à cause de trois plaies pénétrantes et profondes qu'il a reçues à la poitrine dont la région du cœur.

Franck R.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff