Publié dans Politique

Zone franche internationale touristique - Madagascar sur la voie du leadership dans l'océan Indien

Publié le jeudi, 20 mars 2025

Le secteur touristique du pays, reconnu pour sa biodiversité exceptionnelle et son riche patrimoine naturel, se prépare à franchir un nouveau cap grâce à la mise en œuvre d’un projet de Zone franche internationale touristique (ITF) en collaboration avec les Emirats arabes unis. Ce projet, approuvé récemment par le Conseil des ministres, est une initiative ambitieuse qui vise à repositionner Madagascar comme une destination touristique et d’investissement de premier plan dans la région de l’océan Indien et sur le continent africain. En plus de développer l’attractivité touristique, cette zone franche devrait attirer des investisseurs dans les secteurs des services financiers et du commerce, renforçant ainsi l’économie. 

L’ouverture des négociations avec les Emirats arabes unis en vue de la signature d’un accord bilatéral (G2GA) marque une avancée majeure dans cette coopération stratégique, créant un cadre juridique solide pour encadrer ce partenariat à long terme. Cette zone touristique offrira des conditions favorables aux investisseurs internationaux, avec des incitations fiscales et une infrastructure moderne. Madagascar, malgré ses atouts naturels uniques, n’a pas encore atteint son plein potentiel dans le domaine touristique par rapport à ses voisins comme Maurice ou les Seychelles. Selon des experts du secteur, ce projet pourrait changer la donne. « Avec la création de cette zone franche, nous nous attendons à une explosion de l’intérêt des investisseurs étrangers pour Madagascar », estime le directeur d’une agence de voyages basée à Antananarivo. 

Retombées

Le projet, qui bénéficie d’un soutien gouvernemental fort, prévoit également l’identification et la validation d’un site stratégique pour accueillir la Zone franche internationale touristique. Un comité interministériel de pilotage sera ainsi mis en place pour coordonner les différentes parties prenantes, y compris les investisseurs, les professionnels du secteur touristique, ainsi que les autorités locales et internationales. Les professionnels du tourisme sont optimistes quant aux retombées potentielles du projet. Selon un expert en développement touristique, il considère que « la mise en place de ce projet pourrait bien redéfinir l’image de Madagascar sur la scène touristique internationale. En développant des infrastructures modernes tout en préservant l’authenticité et la richesse culturelle de l’île, nous pouvons attirer une nouvelle catégorie de visiteurs ». Une fois ce projet réalisé, les retombées économiques pour Madagascar pourraient être considérables. L’augmentation du nombre de visiteurs contribuerait non seulement à générer des recettes touristiques, mais aussi à créer de nombreux emplois dans des secteurs connexes tels que la construction, l’hôtellerie et les services. En effet, les infrastructures modernisées et l'attrait pour les investisseurs étrangers permettront d'accélérer la diversification de l'économie locale. Selon certains observateurs, Madagascar pourrait même devenir un leader en matière de tourisme dans la région de l’océan Indien, surpassant des destinations comme Maurice ou les Seychelles, qui bénéficient d’une plus grande visibilité jusqu’à présent.

La rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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