Publié dans Politique

Rumeurs de remblayages et démolitions - L’Etat rassure les habitants d’Ambatolampy- Tsimahafotsy

Publié le jeudi, 27 mars 2025

Conformément aux consignes du Président Andry Rajoelina, une délégation ministérielle composée des représentants issus du ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation, du ministère des Travaux publics, du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Energie et des hydrocarbures, et enfin  du secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’habitat a fait le déplacement à Ambatolampy-Tsimahafotsy hier. L’objectif était d’apporter des éclaircissements afin de dissiper les doutes concernant les projets présidentiels qui seront mis en œuvre dans cette zone périphérique d’Antananarivo. 

Pour rappel, des actions de contestations sur fond de mécontentement menées par un groupe d’habitants ont été rapportées sur les réseaux sociaux. Des rumeurs concernant de probables remblayages des rizières auraient été la source de ces contestations. Des affiches faisant part du projet d’installation d’un parc solaire et impliquant lesdits remblayages  a, d’autant plus, renforcé l’inquiétude  de la population.

La descente de la délégation ministérielle a été l’occasion de tenir un dialogue avec les habitants au « Tranompokonolona » dans la Commune d’Ambatolampy- Tsimahafotsy et ce, en présence du maire.

Dialogue fructueux

Selon Rakotoarijaona Hasina Soloson Eric, directeur interrégional du ministère de l’Energie et des hydrocarbures, « le projet de mise en place de parc solaire ne concerne nullement la Commune d’Ambatolampy -Tsimahafotsy ». Et de souligner qu’ « aucun remblayage de rizières ni de démolition ne sont prévus, même pour le projet de construction de l’autoroute Antananarivo – Toamasina qui borde cette Commune ». Les responsables de l’ouvrage feront en sorte que le chantier ne touche pas les rizières afin de ne pas perturber les activités des agriculteurs.

Quant au projet de parc solaire, il concernera surtout la Commune Antehiroka qui est située à l’opposé d’Ambatolampy -Tsimahafotsy et à un endroit qui ne recense aucune construction. D’après toujours ses explications, il n’y aura pas de remblayage puisque les plaques solaires seront installées sur pilotis, c’est-à-dire des fondations en fer. A l’issue des échanges, les habitants ont montré leur satisfaction et leur reconnaissance face à ce geste de l’Etat qui privilégie le dialogue.

Cette rencontre avec la population locale intervient à quelques jours seulement de la descente du Président Andry Rajoelina sur les lieux le 24 mars dernier. Des discussions ont, ainsi, été déjà menées auprès de la population. Au cas où des rizières seraient concernées, des accords en vue d’indemnisation des propriétaires ont déjà été préparés en amont.

S.R. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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