Publié dans Politique

Coopération - Les Nations Unies accordent toute leur confiance au Gouvernement malagasy 

Publié le mercredi, 09 avril 2025

Hier, Anthony Ngororano est arrivé au Palais d'Etat d'Iavoloha pour présenter sa lettre de nomination en tant que nouveau Coordonnateur résident des Nations Unies  à Madagascar au Président Andry Rajoelina. Sa rencontre avec le Président, qui a duré plus d’une heure, a permis d'aborder divers sujets, notamment la coopération entre Madagascar et les Nations Unies. Au cours de cette rencontre, Anthony Ngororano a salué les efforts du Président et de son Gouvernement dans la gouvernance du pays, tout en soulignant l'importance d'une collaboration renforcée. Il a mis l'accent sur la mise en œuvre des trois piliers de la politique du Gouvernement, rappelant que l'accord-cadre de coopération signé en 2024 entre les Nations Unies et Madagascar s'inscrit parfaitement dans le cadre du Plan général de l'Etat (PGE).

Le Coordonnateur résident a également soulevé la question préoccupante du retrait des Etats-Unis du financement de plusieurs plateformes internationales, affirmant que des efforts doivent continuer d'être déployés pour maintenir et renforcer les initiatives déjà en cours.

D'origine rwandaise, le nouveau Coordonnateur a pris ses fonctions début mars et a déjà une expérience significative au sein des Nations Unies, ayant précédemment travaillé pour le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et ONU-Femmes. Cette nomination marque un nouveau chapitre dans les relations entre Madagascar et les Nations Unies, avec l'ambition d'aligner les objectifs locaux sur les engagements internationaux. La promesse d'Anthony Ngororano à œuvrer pour une coopération fructueuse et soutenir les priorités nationales est un signe encourageant pour l'avenir du pays dans le cadre des efforts de développement durable.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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