Publié dans Politique

Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy

Publié le lundi, 05 mai 2025

Une mise au point importante. Suite à la publication de son démenti aux propos du colonel  Patrick R., la polyclinique a tenu à apporter une précision complémentaire concernant la date de son agrément officiel à prendre en charge des fonctionnaires et des agents non encadrés de l’Etat. Contrairement à ce qui avait été précédemment rapporté dans notre article, l’agrément n’a pas été délivré en 2003, mais par arrêté interministériel N° 6189/2004 en date du 30 mars 2004. Ce texte administratif, émis conjointement par les ministères compétents, fait suite à une demande formelle introduite par la polyclinique en octobre 2003.

 

Il y a donc une inexactitude involontaire de notre part dans notre article, où il était mentionné que l’établissement avait reçu son agrément en 2003. La direction insiste manifestement sur l'importance de cette clarification, afin d'assurer une transparence totale sur le cadre légal dans lequel elle opère. Depuis l’obtention de cet agrément officiel, la polyclinique a toujours respecté les dispositions réglementaires en vigueur, en matière de soins accordés aux fonctionnaires et aux agents de l’Etat. La polyclinique d’Ilafy fait ainsi partie des nombreuses structures habilitées à prendre en charge des fonctionnaires. Plusieurs hôpitaux et centres de santé sont également agréés pour ce faire. La liberté de choix est garantie. 

Cette mise au point s’inscrit dans la volonté de l’établissement de préserver la confiance du public face à des polémiques qu’elle qualifie de fausses véhiculées par certains. Dans son communiqué publié en fin de semaine dernière, elle devait rappeler ainsi que la décision de transfert vers un autre établissement ou d’évacuation sanitaire relève exclusivement du patient ou de sa famille. Ce choix, insiste-t-elle, leur appartient pleinement et s’exerce en toute liberté. La polyclinique ne joue aucun rôle dans cette décision et ne l’influence en aucun cas. La direction précise que lorsqu’elle est sollicitée dans le cadre d’une évacuation sanitaire, elle n’intervient qu’en vertu de ses obligations médicales. Elle procède alors à une évaluation de l’état de santé du patient pour s’assurer qu’il peut supporter un voyage, voire à sa stabilisation préalable si nécessaire. Rien dans cette procédure ne relève d’une obligation imposée au patient.

 

L.A.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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