Publié dans Politique

Empoisonnement à Ambohimalaza - Fenohasina auditionnée à l'hôpital

Publié le lundi, 21 juillet 2025
Fenohasina a été entendue par ses enquêteurs à l'HJRA même Fenohasina a été entendue par ses enquêteurs à l'HJRA même

Hier, un rebondissement dans l’affaire de l’anniversaire endeuillée par la perte massive et tragique de convives, soit 31 victimes, toutes mortes empoisonnées, le 14 juin dernier à Ambohimalaza.  En effet, c'était finalement au tour de Fenohasina, la jeune jubilaire d'être auditionnée, hier. Et contrairement à ce que l'opinion a cru, les enquêteurs de la Section de recherche criminelle (SRC) de la Gendarmerie à Fiadanana, sont venus interroger la concernée, non dans ce service de la Gendarmerie susmentionné, mais plutôt à l'HJRA Ampefiloha où elle est soignée depuis maintenant un mois. Ce qui sous-entend que l’état de santé de Fenohasina, en même temps frappée d'une Interdiction de sortie du territoire (IST), est désormais jugé compatible avec une audition. Par ailleurs, la mère de celle-ci serait toujours placée en garde à vue à Fiadanana, et ce, depuis samedi dernier. Mais la dame n'est pas la seule. Car les trois prévenues trempées initialement dans l'affaire, toutes des femmes, auraient fait l'objet d'une extraction judiciaire, afin que la SRC puissent à nouveau les interroger aux côtés de la maman de la célébrante, selon toujours les informations.

Par ailleurs, les familles des victimes d'Ambohimalaza se sont égalament mobilisées, hier. Faisant front commun, elles se sont déplacées, elles aussi, à Fiadanana pour porter plainte. Conseillés par leur avocat, les plaignants

ont été également auditionnés par la Gendarmerie. « Je n'ai été nullement informé que des membres de l'entourage de la jubilaire sont également ici en même temps que nous. Mes clients ne cherchent que la vérité sur cette triste affaire. D'où leur décision pour se mobiliser aujourd'hui », a fait savoir le conseil des proches des victimes.

A part cela, 19 patients qui avaient été hospitalisés, sont guéris et ont pu regagner leurs foyers respectifs, depuis. Dans la journée d'hier, une jeune fille et un jeune homme ont pu rentrer aussi chez eux. Leur état clinique s'est nettement amélioré, quoique les concernés soient encore un peu fatigués. Contente, devant la perspective de rentrer à la maison, la jeune fille ne l’a pas caché. Quant au jeune homme, il a remercié le Seigneur de l'avoir aidé à retrouver la santé. Il reste donc 9 patients dont un dans le coma au service de la Reamed de l'HJRA, en ce moment.

Enfin, un jeune homme, également guéri, mais qui a perdu sa cousine et un cousin dans ce drame, était monté au créneau, hier. Il a dénoncé l'attitude de certains facebookers qui accusent un autre proche à lui, d'avoir été payé, pour jouer le faux malade, selon ses propos. « C'est parce que mon cousin était tiré d'affaire que vous l'accusez d'avoir été payé pour faire la comédie. Alors, si vous ne savez absolument rien, taisez-vous ! », enrage le jeune homme, visiblement très remonté contre les détracteurs de son proche.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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