Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le mardi, 22 juillet 2025

Nouvelles discussions pour résoudre la crise à la JIRAMA. 

Après les échanges de la semaine dernière à Iavoloha, une nouvelle réunion s’est tenue hier au Palais d’Ambohitsorohitra. Ce rendez-vous a rassemblé les représentants de la Présidence de la République — notamment le Directeur de cabinet civil (DIRCAB) et le Secrétaire général des affaires présidentielles (SGAP) — ainsi que des délégués du ministère de la Justice, du ministère de l’Energie et des hydrocarbures (MEH), du Trésor public, du ministère de l’Economie et des Finances, et des représentants des employés de la JIRAMA. Le cœur des discussions a porté sur la poursuite des négociations autour du statut du personnel de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. Une problématique jugée prioritaire par l’ensemble des parties prenantes, dans un contexte de tension sociale récurrente et de performances techniques fragiles au sein de l’entreprise publique. Les échanges se sont déroulés dans un climat de collaboration constructive, selon des échos qui nous sont parvenus. Tous les acteurs ont réaffirmé leur volonté commune de respecter les engagements pris lors de la rencontre précédente à Iavoloha. Les travaux en cours s’inscrivent ainsi dans une logique de finalisation. Les participants ont déjà entamé les préparatifs pour une prochaine séance qui devra, selon les intentions affichées, sceller les décisions attendues.

 

Ce sont les vacances, place aux jeux et au sport! L'initiative "Kilonga milalao", est un programme organisé par la Commune urbaine d'Antananarivo visant à enseigner des compétences de vie essentielles à travers la pratique sportive. Cet événement se déroule chaque mercredi matin à partir de 9 heures au stade d'Alarobia, dans le 5ème Arrondissement, et ce jusqu'à la fin du mois d'août. Ouvert aux enfants et adolescents de 4 à 17 ans, le programme propose des initiations au rugby, au football et à l'athlétisme, avec des groupes formés par catégories d'âge pour un encadrement adapté, comme l'a précisé un entraîneur de l'Usca Foot. L'objectif principal de ce projet est d'offrir une occupation éducative aux jeunes pendant la période des vacances scolaires. Au-delà de l'apprentissage des aspects techniques propres à chaque discipline, une attention particulière est portée sur des valeurs fondamentales. Les enfants sont ainsi sensibilisés au respect de l'hygiène, mais apprennent surtout le savoir-vivre en équipe et en société, développant ainsi leur esprit de solidarité et leur cohésion sociale. L'un des points forts de "Kilonga milalao" est sa totale gratuité, le rendant accessible à tous, et plus particulièrement aux enfants qui n'ont habituellement pas les moyens de participer à de telles activités. Face à l'engouement suscité, les organisateurs ont exprimé leur souhait d'augmenter progressivement la fréquence de ces rencontres, avec l'ambition de les proposer plus d'une fois par semaine dans le futur.

SADC, les grandes lignes de la sécurité du sommet présentées au stade Barea. 

A quelques semaines de l’ouverture officielle du 45e sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), prévu du 3 au 18 août 2025 à Antananarivo, les autorités malagasy multiplient les efforts pour garantir la sécurité et la sérénité de cette rencontre diplomatique d’envergure régionale. Le Général René Bruno Rakotonandrasana, directeur général de la planification stratégique au ministère de la Défense nationale, a souligné la coordination étroite entre les différents organes de défense et de sécurité, ainsi que les institutions de l’Etat, pour assurer un déroulement sans faille du sommet. Les préparatifs incluent notamment la mise en place de périmètres de sécurité, la gestion des flux logistiques et humains, ainsi que l’accueil sécurisé des délégations officielles. La ministre des Affaires étrangères a salué « la rigueur et l’engagement » des forces en charge de la sécurité. Des félicitations reprises par la représentante de la SADC, qui a exprimé sa satisfaction quant à l’état d’avancement des préparatifs. « L’organisation est cohérente, bien huilée, et tous les acteurs avancent main dans la main », a-t-elle déclaré.

Allemagne, un soutien indéfectible et une gestion transparente de ses projets à Madagascar. 

Les journées "Portes ouvertes" organisées par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) à Madagascar ont résolument placé la transparence au cœur de leurs objectifs. Cet événement, tenu dans diverses Régions, a servi de plateforme pour réaffirmer l'engagement indéfectible de la coopération allemande envers une gestion exemplaire, caractérisée par l'équité et la clarté. Cet engagement se manifeste à travers l'ensemble de ses activités, des processus de recrutement aux procédures d'achat de biens, en passant par ses nombreux partenariats sur l'île. Forte de 40 ans de présence à Madagascar, la GIZ soutient activement des projets cruciaux dans des secteurs variés tels que la protection de l'environnement, les énergies renouvelables, l'agriculture durable et la gouvernance locale. Ces journées ont attiré un large éventail d'acteurs, notamment des Petites et moyennes entreprises (PME), des représentants régionaux et des partenaires techniques et financiers, offrant des opportunités d'échanges directs grâce à des stands d'information, des présentations détaillées et des séances de discussion ouverte avec les responsables de l'organisation. Au-delà de la simple mise en œuvre de projets, la GIZ a ainsi démontré son rôle actif dans la promotion des principes de bonne gouvernance, en insistant sur l'égalité des chances, la transparence et une participation juste et équitable dans toutes ses démarches.

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Editorial

  • Contrainte nationale
    Le navire navigue en Haute mer. Une subite et forte perturbation atmosphérique secoue le bâtiment. Il tangue autour de lui et risque le naufrage au cas où la tempête ne se calme pas ! Peut-être que le pays aurait-il besoin de l’intervention d’un Christ qui a su apaiser la folie des vagues comme ce fut le cas en pleine mer de Galilée. Les disciples s’affolaient et paniquaient, il a fallu que le maître agisse ! Madagasikara devrait-il faire appel à une telle intervention pour calmer le tumulte. Une question, qui serait le sauveur ? Il en faut vraiment pour administrer le miracle !

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