Publié dans Politique

Présidence de la SADC - Andry Rajoelina aux commandes !

Publié le dimanche, 17 août 2025

Une journée historique pour Madagascar. Vingt ans après l’adhésion de la Grande île à la Communauté de développement de l’Afrique australe en août 2005, un Président malgache se trouve à la tête de cette organisation régionale. Le Président Andry Rajoelina a officiellement pris ses fonctions à la présidence de la SADC pour la période 2025 – 2026 hier lors du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation au CCI Ivato. L’accueil d’un tel Sommet est également une première dans l’histoire du pays. La passation de fanion entre le Chef de l’Etat malgache et son prédécesseur, le Président du Zimbabwe, Emmerson Dambudzo Mnangagwa  s’est effectuée au cours de la cérémonie d’ouverture du Sommet durant la matinée. Une passation solennelle durant laquelle le Président a symboliquement reçu le marteau et le bloc de réunion, ainsi que le drapeau officiel de la SADC qui signifie qu’il prend désormais les rênes de l’organisation.

 

« C’est avec fierté, sens de responsabilité, de devoir et de gratitude que j’accepte la haute mission de présider la SADC, animé par la volonté de poursuivre et de renforcer notre œuvre commune pour une Afrique australe plus forte, intégrée et prospère », a déclaré le Président malgache durant son discours après sa prise de fonction officielle tout en remerciant ses homologues pour leur confiance. Il n’a pas manqué de saluer le leadership et l’engagement du président sortant de l’organisation pour ses réalisations au cours de son mandat. Fidèle à sa vision pour une souveraineté alimentaire effective, le président a partagé ses ambitions pour le pays mais également pour l’ensemble du continent africain. En sa qualité de nouveau président de la SADC, le Chef de l’Etat malgache a déclaré que « je serai et je veux être un bon président pour nos populations et nos communautés ».  

Appel à l’unité et à l’action 

Sur le plan historique, le Président a rappelé la position de Madagascar qui a été en faveur du Panafricanisme depuis plusieurs décennies notamment à travers son soutien au FRELIMO au Mozambique, au MPLA en Angola, à l’ANC en Afrique du Sud et à la SWAPO en Namibie. « Madagascar s’engage à préserver l’héritage de cette histoire commune. Notre fraternité demeure indéfectible et continue d’inspirer notre engagement collectif pour la paix, la prospérité et l’intégration régionale », a souligné le Chef de l’Etat. Enfin, il a lancé un vibrant appel à l’unité et à l’action en affirmant que « l’heure n’est plus à la dépendance mais à l’affirmation souveraine… ».

Dès sa prise de fonction, le président a pris sa place de « Chairperson » et a dirigé la réunion à huis clos des pays membres de la SADC dans le cadre de ce Sommet qui constitue l’organe de décision suprême de l’organisation. D’après le statut de la SADC, le président aura pour mission de superviser au plus haut degré la structure de gouvernance de l’organisation. Il dispose également dans son mandat global la capacité à orienter la politique et à contrôler les fonctions de la SADC. Il interagit avec le personnel du secrétariat de la SADC, offre des directives et signe les instruments juridiques de la SADC au cours de son mandat.

 

Sandra R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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