Cependant, seules certaines dépenses dites « vitales » ou « obligatoires » pourront encore être engagées. C’est le cas notamment des salaires, pensions, indemnités, bourses, ou encore des dépenses liées à la sécurité alimentaire pour les Forces armées et les détenus. Les subventions aux enseignants FRAM et les indemnités des chefs de Fokontany figurent également parmi les exceptions.
Des services essentiels préservés
La mesure ne vise pas à paralyser l’action publique. Les paiements déjà engagés avant la date de la décision continueront d’être traités jusqu’à leur règlement complet. De plus, les dépenses dites obligatoires ou sensibles restent autorisées : paiement de la dette publique, eau, électricité, loyers, services bancaires, frais de justice, produits pharmaceutiques, évacuations sanitaires, ou encore projets stratégiques dans les secteurs de l’énergie et de l’eau. Les collectivités territoriales décentralisées, elles, ne sont pas concernées par cette suspension. Le Gouvernement souhaite ainsi leur permettre de poursuivre leurs programmes locaux sans interruption.
Le Premier ministre a expliqué que cette mesure vise à assainir les finances publiques et à garantir la transparence dans la dépense de l’argent public. Dans un contexte économique mondial difficile, marqué par des tensions budgétaires et la nécessité d’une meilleure efficacité administrative, cette pause dans les engagements budgétaires est présentée comme une étape de prudence et de responsabilité. Les financements extérieurs, quant à eux, ne sont pas affectés : ils continueront à suivre leurs procédures spécifiques prévues dans les accords et manuels de gestion des projets internationaux.
Nikki Razaf







