Le sosialim-bahoaka comporte deux éléments inséparables : l’eau et l’électricité et les Produits de première nécessité (PPN)). Vu les ennuis répétés en s’aggravant au fil des mois même des années et causant des difficultés énormes et insurmontables, la crise de l’électricité et de l’eau potable se met en première ligne des besoins urgents pour le sosialim-bahoaka de la population. Le nouveau Gouvernement est attendu de pied ferme sur ce sujet très sensible. La population et autres usagers de la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité évoluant dans le domaine économique en ont assez de vivre la galère, invivable et destructive de la JIRAMA.
Gestion stricte des produits de première nécessité. A partir du contrôle systématique des stocks des grossistes en passant par le transit aux demi-grossistes d’Anosibe, d’Isotry et d’Andravoahangy jusqu’aux détaillants dans les épiceries de quartier sinon dans les marchés de quartier de Behoririka ou de Besarety, etc. il faut s’assurer que la gestion des stocks en relation avec les prix aux détaillants dans les marchés de quartier soit régulière. Sans se verser au dirigisme économique, il faudra que les grossistes et les demi-grossistes d’Anosibe et d’Andravoahangy affichent des prix suivant la règle normale évitant le penchant d’abuser les simples consommateurs. Pour ainsi dire, il faut avoir la certitude que les marchands à tous les niveaux respectent les marges de bénéfice normales. Bref, tous les circuits des PPN doivent faire l’objet de contrôle strict.
La santé publique et l’éducation. Le Gouvernement doit veiller au bon fonctionnement des hôpitaux publics. Les professionnels de la santé sont appelés à faire preuve de professionnalisme. Le ministre et son équipe doivent veiller pour que les patients aient les traitements nécessaires. Evidemment, il va falloir engager au préalable un dialogue franc et constructif avec les agents de santé notamment avec le corps médical. Prendre en otage des patients qui n’ont aucun rapport avec les problèmes des agents de santé est tout simplement injuste. Les écoles publiques doivent reprendre leur travail. Le dialogue avec les enseignants que le nouveau patron du ministère initie ne peut pas être un objet de blocage à la reprise des cours.
Le rétablissement de la sécurité en milieu urbain et rural entre en ligne de compte de la priorité urgente du nouveau Gouvernement. Les dahalo ont profité de quelque moment d’impasse politique pour sévir durement. Il faudra rapidement se remettre sur pied. Les nouveaux membres du Gouvernement en charge de la sécurité du pays, le ministre de la Sécurité publique et le ministre délégué de la Gendarmerie, n’ont pas de temps à perdre. Il faut agir vite. Reprendre en main dans les meilleurs délais le contrôle de la situation.
Ndrianaivo







