En clair, c’est tout l’état-major financier du pays qui a été renouvelé. Même scénario au ministère de l’Education nationale où les 23 directeurs régionaux de l’Education ont vu leurs nominations abrogées. Un lien avec les récentes manifestations au sein de ce département sans doute.
D’autres départs ont également été actés dans d’autres ministères. A l’Aménagement du territoire et à la Propriété foncière, le directeur général de l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat Adriana Rakotomalala a été démis de ses fonctions. Même sort pour le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général Elack Andriakaja, entité relevant pour rappel du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation.
En parallèle, la Présidence de la «Refondation» a enregistré une série de nouvelles nominations de personnalités majoritairement issues du monde des Forces de l’ordre. Le Général Itibar Ottman a été nommé secrétaire général de la Présidence. Le colonel Rakotondramanana Mamitiana Thierry prend la tête de la Direction de la sécurité, tandis que la magistrate Razanarivony Mialisoa devient directrice des affaires juridiques. D’autres postes clés ont également été pourvus. Parmi celles-ci la nomination du colonel Charles Andrianasoavina à la Direction générale de l’Agence nationale anti-fraude a retenu l’attention des observateurs.
Enfin, quelques ministères ont également vu de nouveaux responsables accéder à des postes stratégiques. Le ministère des Forces armées a désormais un nouveau chef d’Etat-major de l’Armée de terre, celui de la Justice un nouveau secrétaire général, et le BNGRC un nouveau Directeur général.
La Rédaction







