Changement à la tête du BNGRC. Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) connaît un nouveau chapitre dans son leadership. Lors du Conseil des ministres de mercredi dernier, le Général Gabriel Ramanantsoa a été nommé directeur général de l’institution, succédant au Général Elack Olivier Andriankaja. Ce dernier avait occupé cette fonction de 2009 à 2014, puis de nouveau depuis 2019, marquant plusieurs années de pilotage dans la prévention et la gestion des crises. Avant cette nomination, le Général Ramanantsoa assurait la Direction du patrimoine et de l’administration (DPA) au sein du BNGRC, un poste qui lui a permis de développer une connaissance approfondie des mécanismes internes de l’organisation. Son expérience opérationnelle et administrative devrait constituer un atout pour relever les défis majeurs liés aux catastrophes naturelles et aux urgences humanitaires sur le territoire malgache. Sa prise de fonction intervient dans un contexte où la résilience, face aux aléas climatiques, demeure une priorité nationale.
Le Japon confirme son engagement pour l’extension du port de Toamasina. Hier, au ministère des Affaires étrangères, Christine Razanamahasoa a reçu l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Abe Koji. Au cours de cette rencontre, la cheffe de la diplomatie malagasy a exprimé la gratitude du Gouvernement pour le soutien constant de Tokyo dans des projets structurants, saluant la solidité de l’amitié et de la coopération entre les deux nations. Les discussions ont mis l’accent sur le renforcement du partenariat bilatéral, fondé sur la solidarité, le respect mutuel et la recherche d’un développement partagé. Le diplomate japonais a réaffirmé la volonté de son pays de mener à terme l’extension du port de Toamasina, un chantier stratégique pour l’économie nationale et le commerce régional. Ce projet, l’un des plus importants en matière d’infrastructures maritimes à Madagascar, illustre la convergence des ambitions malagasy et japonaises en faveur d’une croissance durable et d’une ouverture accrue sur le monde.
Le calendrier de fin d’année universitaire sera flexible. Fiadanana a accueilli, le 6 novembre 2025, la toute première session du Conseil des présidents d’université (CPU), présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Ndaohialy Manda-Vy Ravonimanantsoa. Cette instance, désormais clé dans la gouvernance universitaire, a examiné l’organisation générale du secteur. Le calendrier de fin d’année universitaire demeure flexible, s’adaptant à la situation de chaque établissement. En revanche, la date du 17 novembre a été confirmée pour l’évaluation des examens du baccalauréat 2025. Dans un souci d’améliorer durablement la qualité de l’enseignement, le ministère a annoncé un vaste programme d’équipement des universités : installation prochaine de panneaux solaires, réalisation de forages, et dotation en ordinateurs et imprimantes. Ce projet est financé par le Fonds commun de l’éducation (FCE), en partenariat avec l’AFD, l’Union européenne et l’UNICEF.
Incendie du Rova de Manjakamiadana, une commémoration passée sous silence. La mémoire collective semble hésiter entre recueillement silencieux et oubli progressif. Le 6 novembre 1995, les flammes engloutissaient le Palais de Manjakamiadana, joyau architectural et haut symbole de l’histoire malgache. Trente ans plus tard, la date est passée presque inaperçue hier. Ni cérémonie officielle, ni événement public : seuls quelques messages discrets publiés sur les réseaux sociaux ont rappelé la tragédie qui avait bouleversé la nation. Coïncidence ou choix délibéré, le site du Rova d’Antananarivo, tout comme celui d’Ambohimanga, était fermé au public du 5 au 7 novembre pour “inventaire des objets de collection exposés”. Une décision qui a renforcé le caractère feutré, presque effacé, de cette commémoration. Pourtant, le Rova de Manjakamiadana, reconstruit et restauré au fil des années, est aujourd’hui accessible à tous. Sa silhouette fièrement dressée sur la colline d’Analamanga témoigne d’une renaissance patrimoniale. Mais en ce triste anniversaire, aucun geste fort n’est venu souligner sa valeur symbolique, ni l’ampleur de la perte vécue en 1995.







