Publié dans Politique

Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels

Publié le dimanche, 30 novembre 2025

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche cientifique (MESupReS) maintient une pression constante dans sa lutte contre les comportements illicites au sein des campus. Face aux enjeux de sécurité et d’intégrité, le service de prévention des violences universitaires reste pleinement opérationnel, garantissant soutien et confidentialité aux victimes et témoins. Dans un communiqué , le MESupReS a réitéré sa politique de tolérance zéro envers les abus sexuels et la corruption, des fléaux qui minent la confiance au sein des établissements d’enseignement supérieur.

Cette position, non négociable, fait suite aux directives ministérielles claires et s’appuie sur les conclusions des travaux scientifiques menés sur la réalité des violences en milieu académique. Les autorités rappellent que la loi est sans ambiguïté : ces comportements constituent des infractions pénales graves et sont formellement interdits, quelle que soit la position ou le statut de l’agresseur. L’heure est à la responsabilisation collective et individuelle.

Confidentialité assurée

Pour garantir que la peur et la stigmatisation ne freinent pas la libération de la parole, le service de prévention et d’écoute maintient une mobilisation sans faille. Ce dispositif essentiel est dédié au recueil des plaintes et des témoignages concernant toute forme de violence ou d’abus. L’élément central de ce service est la stricte confidentialité. Les équipes formées assurent un traitement sécurisé et impartial des informations, permettant aux victimes et témoins de s’exprimer en toute sérénité. L’anonymat est protégé dès que cela est possible, facilitant ainsi la remontée d’informations cruciales pour l’ouverture d’enquêtes internes. Le MESupReS annonce que l’ère de l’impunité est définitivement révolue. Conformément à la politique en vigueur, toute personne — qu’elle soit membre du personnel administratif, enseignant ou étudiant — impliquée dans des actes, des tentatives ou des complicités d’abus ou de corruption fera l’objet de sanctions immédiates et indérogeables. Ces sanctions peuvent aller de la suspension immédiate et de l’exclusion définitive au signalement direct aux autorités judiciaires, selon la gravité des faits. L’objectif est double : protéger l’intégrité de la communauté universitaire et envoyer un signal clair sur la détermination des autorités à assainir l’environnement académique. Le ministère insiste sur le fait que la qualité de l’enseignement supérieur passe nécessairement par un environnement dénué de toute forme de violence et d’abus de pouvoir.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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