Publié dans Politique

Andry Rajoelina aux nouveaux ministres - « Le peuple a besoin de résultats rapides » !

Publié le jeudi, 24 janvier 2019

Rapidité et efficacité. Tels sont les maîtres – mots qui devront désormais guider les actions des nouveaux ministres du Gouvernement de Christian Ntsay. Des qualités que le Président Andry Rajoelina a réitérées dans son discours à l’attention de la nouvelle équipe gouvernementale. Une équipe composée de 22 membres dont 21 ministres et un secrétaire d’Etat. D’emblée, le numéro un de l’Exécutif a tenu à expliquer les raisons de la réduction du nombre des ministères. Une mesure qui, selon lui, entre dans le cadre d’une politique d’austérité et de gestion des dépenses publiques. Dans cette optique, plusieurs ministères ont été fusionnés. Il n’a pas manqué de rappeler la rapidité avec laquelle le Gouvernement a été formé, c'est-à-dire 3 jours après la nomination du Premier ministre.  En s’adressant particulièrement aux nouveaux nommés, le nouvel homme fort du pays a souligné « Nous avons établi des Velirano qui exigent le début d’un travail immédiat et des résultats rapides. Le peuple malagasy a également hâte de voir le développement que nous allons mettre en place », a déclaré le Chef de l’Etat. Il a donné sa bénédiction pour que les membres de l’équipe réussissent dans les  missions qui leur sont confiées.

 

Enfin, le Président de la République a rappelé que chaque ministre est soumis à un contrat – programme, dont la première évaluation des résultats se fera d’ici 6 mois. Dans un an, les ministres efficaces et ceux défaillants seront appréciés selon les objectifs qu’ils auront atteints ou non. Il s’est dit néanmoins confiant quant au patriotisme et aux compétences des nouveaux membres du Gouvernement.

Plus de 300 CV reçus

Andry Rajoelina n’a pas oublié d’adresser un message à tous ses compagnons de lutte ainsi que tous ceux qui l’ont soutenu depuis la campagne jusqu’à son accession à la Magistrature suprême du pays. Il a révélé que plus de 300 curriculum vitae ont été déposés par tous ceux qui ont désiré faire partie du Gouvernement et contribuer au développement. Pour calmer les frustrations, le Président a attiré l’attention vers l’intérêt de la Nation. « J’ai ressenti tous les efforts fournis par tout un chacun mais nous devons d’abord voir ce qui est bien pour le pays. Tout le monde ne peut pas attendre d’occuper le poste de ministre pour travailler au profit du développement », a –t – il déclaré.  Sur cette lancée, il a appelé à la solidarité et à la mobilisation de tous dans leur domaine respectif dans le but d’arriver à un avenir meilleur pour Madagascar. Et de lancer que « où que vous soyez, quelque soit le poste de responsabilité que vous occupez, ou que vous allez occuper, faites ce qui est de votre ressort en vue d’aboutir à un brillant avenir pour Madagascar ».

Recueillis par  S.R.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff