Publié dans Politique

Andry Rajoelina - « Le Rova de Manjakamiadana réhabilité avant le 26 juin 2020 »

Publié le dimanche, 27 janvier 2019

Le chantier du Rova de Manjakamiadana, suspendu depuis plusieurs années, va enfin reprendre. Le chantier va démarrer incessamment. Andry Rajoelina se donne jusqu’au 26 juin 2020 pour la finition des travaux.  Symbole de l’histoire de l’unité et de la souveraineté de Madagascar et patrimoine national de la Grande-île toute entière, l’édifice partait en flammes le 6 novembre 1995. Un incendie criminel dont les motifs et les auteurs demeurent encore un vrai mystère aujourd’hui, 23 ans après.  Une très grande partie des objets, des tableaux et autres œuvres d’art a aussi été perdue dans l’incendie. Seule une infime partie a pu être sauvée et conservée. 45 tableaux détruits dans l’incendie ont été reproduits et remis par le Gouvernement allemand aux autorités en 2015, grâce à des photos prises en 1988, avant une reconstruction du Palais.  En tout cas, depuis l’incendie, le Rova de Manjakamiadana également appelé l’Anatirova ou le Palais de la Reine n’a été réhabilité qu’en partie. Et ce malgré les promesses des dirigeants successifs dans le pays et des premières levées de fonds.  Cela fait plusieurs années que le chantier du Palais de la Reine est maintenant à l’arrêt.

Après l’arrêt du chantier de restauration du Palais, le chantier va enfin reprendre.  « Madagascar célèbrera le 60è anniversaire du retour de son indépendance en juin 2020. Pour marquer cette date, je lance le défi de finir la réhabilitation du Rova de Manjakamiadana ». L’annonce a été faite par le nouveau Président de la République malagasy Andry Nirina Rajoelina au cours d’un culte œcuménique dans le temple d’Anatirova hier dans la matinée. Une manière pour le nouveau Chef de l’Etat de montrer sa volonté de procéder à la refondation de la Nation et de rehausser la fierté nationale, opine un observateur de la vie politique malagasy. Un culte qui a été suivi d’une visite du chantier du Rova de Manjakamiadana.  Pour un certain nombre d’observateurs en tout cas, s’il y a bien quelqu’un capable de finir le chantier de la réhabilitation du Rova, c’est le nouveau Chef de l’Etat malagasy. Malgré le  manque de moyens et le scepticisme d’un bon nombre de la population malagasy, Andry Rajoelina avait concrétisé sa promesse de faire renaitre de ces cendres l’Hôtel de ville d’Analakely 38 ans après son incendie.  En tout cas, en ce qui concerne le Rova de Manjakamiadana, les autorités concernées devront encore travailler pour redéfinir les points techniques du chantier. Il faudra modifier tous les documents administratifs et budgéter ce nouveau projet. L’aide de l’UNESCO et des partenaires sera demandée. Toutefois, le  projet sera financé sur fonds propres de l’Etat, assure Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy, ministre de la Communication et de la Culture.

 Recueillis par L.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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