Effraction
D’après toujours les constats sur les lieux, la porte des bureaux a été forcée pour récupérer lesdits matériels. Ce qui amène donc à la conclusion que ceux qui ont dirigé cette opération ont tout simplement recouru à une entrée par effraction. Les responsables du Palais ont ainsi fait appel à un huissier qui a effectué un constat des faits sur les lieux avant de faire le déplacement au domicile d’Hugues Ratsiferana à Ampasanimalo. A cet endroit, des matériels transportés au cours de la première vague y ont déjà été déposés. En présence des avocats et du directeur des études juridiques auprès de la Présidence, l’ancien conseiller d’Ambohitsorohitra a reconnu ses torts incluant la violation des procédures dans ce genre d’opération. Les matériels ont donc été ramenés à Ambohitsorohitra et il devra montrer des documents pour justifier qu’il avait le droit de transporter lesdits matériels. Pour le moment, le véritable propriétaire de ces matériels reste flou. En tout cas, ces fournitures proviennent de dons dans le cadre de l’organisation du 16ème sommet de la francophonie dont Madagascar a été le pays hôte en 2016. A priori, ces dons devraient donc revenir à l’Etat Malagasy mais ne pas finir entre les mains d’un particulier. Dans ce cas, cela prend l’allure d’un détournement. Un fait qui n’est malheureusement pas rare chez certaines institutions et ministères qui se voient complètement dépouillés de tous les meubles au départ des anciens locataires. Ce genre d’agissement égoïste foule au pied les principes de service public et d’intérêt commun de la part d’anciens hauts fonctionnaires de l’Etat !
La rédaction