Publié dans Politique

Tsaratanàna - Le crash d’un hélicoptère de l’Armée fait 5 blessés

Publié le lundi, 28 janvier 2019

Plus de peur que de mal ! Un hélicoptère de l’aviation militaire malagasy s’est écrasé vers le milieu de la matinée, hier dans la localité de Bepilopilo, précisément dans le village de Anadabo, Commune Isinko, située au Sud de la ville de Tsaratanàna. Cependant, les 5 personnes qu’il a transportées, entre autres Herimalala Razafipiera, le chef de Région de Bestiboka, le commandant de groupement de gendarmerie de Betsiboka, son homologue, le commandant de compagnie de Tsaratanàna, le pilote et son navigateur, tous deux détachés à la Base aéronavale (BANI) d'Ivato ont eu la vie sauve malgré leurs blessures. En revanche, l’appareil est totalement endommagé. Le crash s’est produit à très faible altitude, sinon cela aurait pu être catastrophique. « L’appareil était sur le pointd’atterrir lorsqu’il a fait un subit décrochage », a-t-on expliqué.

Aussitôt alertées de cet accident, les autorités ont dépêché sur place une équipe héliportée de secours. Un autre hélicoptère s’était donc envolé de la Capitale avec à son bord des éléments des forces de  l'ordre conduits par un général de la Gendarmerie et une équipe médicale. Leur mission principale est d'évacuer les occupants.  « L’endroit où l’hélico s’est crashé est totalement hors de réseau. C’était lepilote, assez gravement touché,  qui avait été repéré en premier ! » a expliqué le SEG, le général de division Richard Ravalomanana lors de son intervention sur les ondes nationales à propos de l’accident, hier. 

 

 Kidnapping

 Les victimes qui ont pris l’hélicoptère ayant fait ce crash hier matin, avaient été envoyées en mission  pour rechercher les traces des kidnappeurs de la région et ayant enlevé à Manakana un personnel de la santé, depuis près d’une semaine. Les bandits ont exigé 80 millions d’ariary de rançon contre sa liberté.

Pour le moment, il n’y a toujours aucun contact entre les proches de l’otage et les ravisseurs. Mais cela n’a pas empêché les autorités, en particulier le chef du Gouvernement, de prendre leurs responsabilités. Malgré donc l’accident d’hier, l’Armée et la Gendarmerie nationale affichent la volonté de poursuivre l’opération de traque des bandits. « Les forces de sécurité travaillent 24h/24 pour montrer qu’elles sont prêtes à retrouver à tout prix où se planquent ces kidnappeurs qui font souffrir la population », a-t-on appris dans un communiqué de la Gendarmerie. Mieux, d’autres gendarmes de la Capitale sont spécialement venus à Tsaratanàna pour participer à l’opération de délivrance de l’otage.

Le fonctionnaire travaille  au Centre de santé de base de Manakana dans le District de Tsaratanàna. Il a été enlevé dans la nuit du vendredi 18 janvier. Pour protester contre son rapt, des paramédicaux de certains  hôpitaux du pays ont fait la grève  la semaine dernière. 

Franck Roland

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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