Monopole d’une minorité
Jusqu’ici, l’on n’a reçu aucune nouvelle de ces crabes. Force est donc de constater que ces crustacés n’ont pas été saisis. Actuellement, il est observé que des opérateurs qui ont obtenu le privilège d’exportation de ces produits s’adonnent à une forme de course aux quotas, notamment à l’approche de la fête nationale de la Chine le 04 et 05 février prochains. La demande des consommateurs chinois est donc en hausse à cette occasion, d’autant plus que la Chine constitue le principal pays destinataire de nos exportations en crabes. Dans cette course, lesdits opérateurs vont jusqu’à faire fi des normes en exploitant les crabes qui n’atteignent même pas la taille exigée pour l’exportation.
D’après des sources bien informées, 05 opérateurs détiennent actuellement le monopole de l’exploitation et l’exportation de crabes. Pourtant, 11 opérateurs se sont vus dotés d’agréments par l’Etat. Malgré tout, seuls les 05 opérateurs précités font la loi auprès des pêcheurs de crabes. Ces derniers se plaignent du fait que le prix du kilo ne dépasse même pas les 7 000 ariary. Auparavant, le kilo pouvait atteindre 16 000 ariary lorsque le nombre des exportateurs n’était pas limité. Outre cette doléance des pêcheurs, cette course aux quotas risque d’augmenter le risque d’extinction des crabes qui sont déjà exploités alors qu’elles n’atteignent même pas la taille moyenne de 11cm. Une situation qui devrait interpeller le ministère de tutelle !
L.R