Publié dans Politique

Transport de crabes hors – normes - 3 véhicules interceptés par la Gendarmerie à Mahitsy

Publié le lundi, 28 janvier 2019

Une prise intéressante dans le filet de la gendarmerie ! 3 véhicules dont une Volkswagen et deux Sprinters ont été interceptés par les agents de contrôle de la Gendarmerie à Ampanotokana, Mahitsy, samedi dernier. Ces voitures étaient chargées de cartons remplis de crabes vivants dont la taille n’est pas conforme aux normes c’est-à-dire en dessous de 11cm. En provenance de Mahajanga, Ambanja et Antsohihy, les crabes avaient pour destination un lieu de stockage d’une société dénommée Maprosud dont le siège est sis à Ambohibao, Antananarivo.

Le véhicule Volkswagen a été le premier à avoir été intercepté à Ampanotokana. Le conducteur était sommé d’attendre les responsables du Centre de surveillance de la pêche (CSP) qui ont été alertés. Par la suite, les deux autres véhicules Sprinter ont été surpris avec des paniers remplis de crabes. Ces crustacés avaient les mêmes caractéristiques que ceux découverts dans le premier véhicule, à une taille en dessous de 11cm.

 

 Monopole  d’une minorité

 Jusqu’ici, l’on n’a reçu aucune nouvelle de ces crabes. Force est donc de constater que ces crustacés n’ont pas été saisis. Actuellement, il est observé que des opérateurs qui ont obtenu le privilège d’exportation de ces produits s’adonnent à une forme de course aux quotas, notamment à l’approche de la fête nationale de la Chine le 04 et 05 février prochains. La demande des consommateurs chinois est donc en hausse à cette occasion, d’autant plus que la Chine constitue le principal pays destinataire de nos exportations en crabes. Dans cette course, lesdits opérateurs vont jusqu’à faire fi des normes en exploitant les crabes qui n’atteignent même pas la taille exigée pour l’exportation.

D’après des sources bien informées, 05 opérateurs détiennent actuellement le monopole de l’exploitation et l’exportation de crabes. Pourtant, 11 opérateurs se sont vus dotés d’agréments par l’Etat. Malgré tout, seuls les 05 opérateurs précités font la loi auprès des pêcheurs de crabes. Ces derniers se plaignent du fait que le prix du kilo ne dépasse même pas les 7 000 ariary. Auparavant, le kilo pouvait atteindre 16 000 ariary lorsque le nombre des exportateurs n’était pas limité. Outre cette doléance des pêcheurs, cette course aux quotas risque d’augmenter le risque d’extinction des crabes qui sont déjà exploités alors qu’elles n’atteignent même pas la taille moyenne de 11cm. Une situation qui devrait interpeller le ministère de tutelle !

L.R

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Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

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