Publié dans Politique

Kidnapping à Tsaratanàna - Complicité de certains gendarmes ?

Publié le vendredi, 15 février 2019

Les enlèvements, qui ne connaissent aucun répit dans le district de Tsaratanàna, font sortir le général Njatoharisoa Andrianjanaka, le commandant de la gendarmerie, de ses gongs.
Puisque les bruits courent que certains gendarmes auraient été dans le coup, il a alors promis de pousser davantage l’enquête. “S’il est avéré que certains de nos éléments ont été vraiment dans le coup, nous ne le tolérerons jamais et ces brebis galeuses doivent payer. D’où la nécessité de pousser un peu plus nos investigations sur cette affaire”, a-t-il déclaré sans ambages.En attendant, les effectifs des commandos du GSIS envoyés sur place ont été augmentés. Ils sont prévus constituer des renforts pour les gendarmes basés dans la région. Cette tournure semble ne pas passer inaperçue  par les ravisseurs. Du coup, ils se montrent plus prudents, histoire de ne pas déclencher l’alerte.


Les contacts avec les proches des otages, il y en a six encore actuellement en état de séquestration, se raréfient brutalement. Pour le commandant de la Gendarmerie, une nouvelle stratégie s’impose afin de combattre le phénomène. Mais il n’a pas manqué de soulever certains facteurs de blocage : l’état déplorable des routes dans la région mais aussi le doute sinon le manque de confiance mutuelle entre la population locale et la Gendarmerie. Enfin, il faut dire que la situation dépasse les  bornes avec 10 cas de kidnapping enregistrés en l’espace seulement d’un mois.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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