Publié dans Politique

Jardin d’Antaninarenina - Vendu à des fantômes !

Publié le mardi, 12 mars 2019

L’affaire de la vente du jardin d’Antaninarenina retient toujours l’attention des citoyens. La dernière évolution en date est le placement en détention préventive de certains responsables accusés à tort ou à raison d’avoir facilité la vente de ce domaine public et ce malgré l’interdiction de la loi. Le conservateur des Domaines et le rapporteur général du conseil municipal à l’époque de la vente, soit en 1998, croupissent à la maison d’arrêt d’Antanimora depuis lundi. Et ce suite à la décision du Parquet après la saisine du ministère de l’Aménagement et les enquêtes effectuées par la Gendarmerie.  D’autres personnes mouillées dans cette vente illicite ont par contre brillé par leur absence lundi lors du déferrement du dossier au Tribunal d’Anosy. Ces principaux acteurs ne sont autres que le président du conseil municipal d’antan à savoir Lalaina Berthnès, signataire de l’acte de vente et les acheteurs de la parcelle « marché du zoma » où se trouve le jardin d’Antaninarenina et la propriété « Florida », en face du bâtiment technique de TELMA, également à Antaninarenina. Razaiarimanga Marie Meltine, Sophie Marie et Andrianomenjanahary Mahefasoa sont les acquéreurs de ces terrains appartenant à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA).

Mais contrairement à Lalaina Berthnès dont l’excuse à sa non-comparution avant-hier au Parquet découle de son hospitalisation, ces « propriétaires » des terrains sont introuvables. D’après les informations obtenues, ils ne se trouvaient pas ou plus à l’adresse indiquée et enregistrée lors de la vente. Même le conservateur placé en détention préventive n’a jamais eu l’honneur de les rencontrer.  Quoi qu’il en soit, le juge d’instruction aurait donné l’ordre aux Forces de l’ordre d’amener devant lui dans le plus bref délai, toutes les personnes, hospitalisées ou non, pour déterminer leur statut dans cette affaire. Ainsi Meltine, Sophie Marie et Mahefasoa risquent de voir leur photo placarder dans les bureaux administratifs et des commissariats de police pour arrestation.Mais avec ces fausses adresses et une forte suspicion de fausses cartes d’identité utilisées lors de la transaction,  l’existence même de ces personnes soulève des interrogations. Dans ces cas, on peut déduire que le jardin d’Antaninarenina a été vendu à des fantômes ... A charge à leurs avocats, présents lors d’une récente audience les concernant de confirmer le contraire…
La rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Présidence - Vers un grand ménage
  • Actus-brèves
  • Fin des délestages dans un an - Rajoelina met son mandat en jeu
  • Exécutif - Nomination des trois premiers membres du Gouvernement
  • Résolution des délestages à Tanà - Quatre parcs solaires bientôt opérationnels
  • Mamy Ravatomanga  - « Il n’y a pas de milice à la MSA » 
  • Palais de Mahazoarivo - Ruphin Zafisambo nouveau Premier ministre
  • Manifestations - Les partisans du régime se font entendre
  • Crise malgache - Le secteur privé plaide pour la stabilité et la relance

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

A bout portant

AutoDiff