Publié dans Politique

Gouvernement - Ntsay Christian Deux ministres obligés de démissionner

Publié le mardi, 12 mars 2019

La réception des dossiers de candidature pour les élections législatives est clôturée. Comme attendu, les candidats se sont bousculés hier aux portillons des Organes de vérification et d’enregistrement des candidatures de la Grande-île. Le voile a été levé sur les candidatures des différentes écuries politiques.  Plus de 500 candidatures auraient été enregistrées hier dans la fin de l’après-midi. Premier constat, comme annoncé depuis quelques jours, la plateforme « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » a investi deux ministres dans l’actuel Gouvernement pour être candidats à la députation.  Volahaingo Marie Thérèse, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle et  Irma Naharimamy Lucien ministre de la Population, de la Promotion de la femme et de la Protection sociale seront en effet en lice à l’occasion du scrutin du 27 mai prochain. Dans l’objectif d’accrocher le maximum de sièges à l’Hémicycle de Tsimbazaza, le giron présidentiel mise sur ces deux valeurs sûres.

  Députés sortantes, elles se présentent respectivement dans les Districts de Bealanana et de Toamasina. Conséquence de ces candidatures, ces ministres candidats seront obligés de démissionner de leur poste  d’ici peu.  Le Président de la République Andry Rajoelina et le  Premier ministre Christian Ntsay seront donc contraints de revoir les contours de leur équipe.  Les postes ministériels vacants pourraient être remis à des intérimaires, soit de nouveaux ministres pourraient être nommés.  Autre fait marquant, certains députés élus sous les couleurs du MAPAR lors de la dernière législative ne sont plus dans la course. A l’instar de l’ex- député de Morondava Mamod Ali Hawel.  L’ancien député d’Antanifotsy Randrianasolo Dera Louis Charles ou encore l’ex-élu dans le premier Arrondissement d’Antananarivo Michèle Ratsivalaka, ne sont pas non plus investis par la coalition présidentielle. Nouvelle tête, le docteur Jocelyn est choisi pour diriger la liste du Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina dans le premier Arrondissement de la Capitale.  La coalition « Isika Rehetra Miaraka Amin’i Prezida Andry Rajoelina » qui opte manifestement pour un renouvellement, a mis de côté des politiciens connus et reconnus. D’après les informations, la plateforme présidentielle a présenté des listes dans les 119 Districts que compte la Grande-île. A Antananarivo II, Lanto Rakotomanga sera en lice pour un nouveau mandat. Tout comme Aina Rafenomanantsoa dans le troisième Arrondissement (voir article par ailleurs). Dans le quatrième Arrondissement, Paul Bert Rahasimanana dit Rossy reste en course lui aussi pour une reconduction à Tsimbazaza. Un temps en sursis, Naivo Raholdina dirigera finalement la liste du camp présidentiel dans le cinquième Arrondissement.  Dans le sixième Arrondissement, Max également une nouvelle tête, a été investi par la coalition présidentielle.
L.R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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