Publié dans Politique

Lutte anti – corruption Le Dg du BIANCO prête serment devant l’Union africaine

Publié le mercredi, 03 avril 2019

Nouvelle responsabilité pour l’actuel directeur général du Bureau Indépendant anti – corruption, Jean Louis Andriamifidy. En effet, ce dernier vient d’être élu en tant que membre du Conseil Consultatif de l’Union africaine sur la corruption. Ce fut donc devant le président de la Commission de l’Union africaine qu’il a prêté serment au cours de la 29ème session ordinaire qui se tient depuis lundi au  Centre de Conférence Internationale à Arusha, en Tanzanie. D’après les précisions du BIANCO, il a été élu pour le compte de l’Afrique de l’Est au sein de ce Conseil le 08 février 2019, lors de la 32e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine,  tenue à Addis - Abeba, en  Ethiopie. Le Comité Consultatif sur la corruption est une Institution au sein de l’Union africaine. Il est composé de 11 membres élus pour un mandat de  2 ans renouvelable une fois, par le Comité  exécutif de l’Union
africaine à partir d’une liste d’experts réputés pour  leur grande intégrité, leur impartialité et leur haute compétence dans les questions relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.


Dernière année  de mandat
 Jean Louis Andriamifidy exerce actuellement sa dernière année de mandat non renouvelable à la tête du BIANCO. Son départ d’Ambohibao est prévu le 24 juin prochain au plus tard, après quoi un nouveau Dg devra prendre sa succession. Le BIANCO a déjà publié l’appel à candidatures pour la sélection d’un nouveau directeur. Quant à l’actuel numéro un du BIANCO, il restera toujours dans le domaine de lutte anti – corruption.  Pour en revenir au Conseil Consultatif de l’Union africaine, un de ses principaux défis est d’amener les 55 Etats membres de l’UA à adhérer à la Convention de l’Union Africaine sur la prévention de la corruption. Une convention qui a reçu l’adhésion de 40 Etats membres pour le moment. Pour sa part, Madagascar a ratifié cette Convention en 2004.
 Promouvoir et encourager l’adoption et l’application de mesures de lutte contre la corruption sur le continent africain, conseiller les Gouvernements sur la manière de lutter contre le fléau de la corruption et des infractions assimilées au niveau national constituent, entre autres, les missions du Conseil.
Recueillis par  S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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