Dernièrement, la demande de permis de construire d’une salle de cinéma et de spectacles sur une parcelle de terrain du « village Voara » formulée par un grand groupe français spécialisé dans les contenus, les médias et la communication, s’est heurtée à une fin de non recevoir de la part de la CUA. Ce groupe français a pourtant obtenu un bail emphytéotique de la part de la SEIMad propriétaire du terrain. Aucune explication officielle n’est avancée par les responsables au niveau de la CUA pour expliquer ces rejets. Certains responsables n’hésitent pas à affirmer officieusement que le litige entourant la propriété est la raison de ces rejets. Faut-il pourtant souligner que la CUA n’est même pas concernée par le litige…L’ingérence de Marc Ravalomanana dans le traitement des affaires courantes au niveau de la CUA handicape énormément les décisions prises par cette dernière, qui semble avoir pris la position de défendre les intérêts de TIKO AGRI coûte que coûte. En tout cas, la société Tiko Agri appartenant à Marc Ravalomanana ne cesse d’importuner la SEIMad, ces derniers temps. L’on croit savoir ainsi que cette société a fait recours auprès des tribunaux compétents pour l’annulation de l’acte de vente établi entre la SEIMad et l’Etat malagasy. Or il faut savoir que la SEIMad a fait l’acquisition en bonne et due forme de la propriété dite « Village Voara » auprès de l’Etat malagasy suivant les règlementations en vigueur. S’il y a lieu de litige, ça devrait se régler entre l’Etat malagasy et la société Tiko Agri, alors que cette dernière attaque directement la société SEIMad. On se rappelle que, du temps où il était au pouvoir, l’ancien Président Marc Ravalomanana avait cette fâcheuse habitude de mélanger les caisses publiques avec celles de son entreprise. Une manie que les bailleurs de fonds dont le Fonds monétaire international avaient reprochée au Président Ravalomanana qui n’en eut cure. On connaît la suite...Madagascar a été sevrée de financements durant plusieurs années et Marc Ravalomanana a dû quitter le pouvoir. Mais près de dix ans après son départ du pouvoir, force est de déplorer que Marc Ravalomanana ne semble toujours pas avoir appris de ses erreurs.
L.R.