Publié dans Politique

Déplacements à l’île Maurice et au Sénégal - Les dépenses prises en charge par les pays hôtes

Publié le mardi, 09 avril 2019

Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, porte-parole du Gouvernement, au cours d’une conférence de presse à Nanisana, hier à la mi-journée, a donné des précisions sur la visite d’Etat du Président de la République Andry Rajoelina à Dakar Sénégal en particulier et sur les 4 déplacements du Chef de l’Etat depuis son accession à la magistrature suprême en général. Une manière pour la porte-parole du Gouvernement de répondre au faux débat véhiculé par les détracteurs du numéro Un d’Iavoloha qui critiquent notamment des voyages inutiles aux frais du contribuable. Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo de préciser d’emblée que les déplacements du Président de la République et de sa suite au Sénégal et à l’île Maurice ont été pris en charge par le pays hôte en tant que visite d’Etat.  Et elle de rappeler en effet que ces séjours en terre étrangère découlaient d’invitation officielle. En ce qui concerne le déplacement du Chef de l’Etat et sa délégation en Ethiopie, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo estime qu’il était inévitable de se rendre au Sommet de l’Union Africaine. De même pour le déplacement au Kenya. Et ce en tant que Chef de l’Etat.


En tout cas, dans les deux cas, des instructions ont été données par le Président Rajoelina pour que tout déplacement soit systématiquement rentabilisé. Une manière de se démarquer des anciennes pratiques.  Plusieurs rencontres entre le Chef de l’Etat malagasy et les partenaires techniques et financiers, tels que la BAD et la Banque mondiale, ont ainsi eu lieu en marge du Sommet d’Addis Abeba, évitant ainsi au Chef de l’Etat de futurs déplacements coûteux. Des négociations qui ont porté leur fruit pour ne parler que du financement de la dotation en lampe solaire de 800 000 foyers, précise la ministre. Le déplacement à Maurice a permis d’établir des partenariats avec des investisseurs mauriciens notamment en matière de textile avec la mise en place d’une zone industrielle. De nombreux accords de partenariats ont été signés sur l’île sœur. Au Sénégal, plusieurs rencontres ont eu lieu avec les partenaires sénégalais et internationaux. Des rencontres avec des opérateurs au cours desquelles les deux parties ont échangé sur des domaines telles que la construction de nouvelles villes, la construction d’infrastructures routières. Au Kenya, il a été question de reforestation, un domaine qui cadre avec la Politique générale de l’Etat prônée par le Chef de l’Etat malagasy. « Il n’y a eu aucun déplacement du Chef de l’Etat où l’argent du contribuable a été gaspillé », précise ainsi Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo. « Des résultats ont été enregistrés à chaque déplacement ». La porte-parole du Gouvernement insiste par ailleurs sur la transparence entourant les séjours à l’extérieur du Président Rajoelina. « Tout est transparent sur les déplacements du Président de la République », renchérit-elle, avant de rajouter : « Comparaison n’est pas raison mais auparavant nous avions des délégations massives qui partent et qui reviennent, sans communication autour du déplacement (…) Les déplacements aux contours inconnus, des déplacements où on ignore quelles rencontres ont eu lieu, quelles discussions et quelles décisions ont été prises, des retours en catimini, cela n’a jamais eu lieu sous l’actuel régime qui fait un point d’honneur à toujours effectuer des rapports sur les décisions prises  », conclut-elle.

Recueillis par L.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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