En tout cas, dans les deux cas, des instructions ont été données par le Président Rajoelina pour que tout déplacement soit systématiquement rentabilisé. Une manière de se démarquer des anciennes pratiques. Plusieurs rencontres entre le Chef de l’Etat malagasy et les partenaires techniques et financiers, tels que la BAD et la Banque mondiale, ont ainsi eu lieu en marge du Sommet d’Addis Abeba, évitant ainsi au Chef de l’Etat de futurs déplacements coûteux. Des négociations qui ont porté leur fruit pour ne parler que du financement de la dotation en lampe solaire de 800 000 foyers, précise la ministre. Le déplacement à Maurice a permis d’établir des partenariats avec des investisseurs mauriciens notamment en matière de textile avec la mise en place d’une zone industrielle. De nombreux accords de partenariats ont été signés sur l’île sœur. Au Sénégal, plusieurs rencontres ont eu lieu avec les partenaires sénégalais et internationaux. Des rencontres avec des opérateurs au cours desquelles les deux parties ont échangé sur des domaines telles que la construction de nouvelles villes, la construction d’infrastructures routières. Au Kenya, il a été question de reforestation, un domaine qui cadre avec la Politique générale de l’Etat prônée par le Chef de l’Etat malagasy. « Il n’y a eu aucun déplacement du Chef de l’Etat où l’argent du contribuable a été gaspillé », précise ainsi Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo. « Des résultats ont été enregistrés à chaque déplacement ». La porte-parole du Gouvernement insiste par ailleurs sur la transparence entourant les séjours à l’extérieur du Président Rajoelina. « Tout est transparent sur les déplacements du Président de la République », renchérit-elle, avant de rajouter : « Comparaison n’est pas raison mais auparavant nous avions des délégations massives qui partent et qui reviennent, sans communication autour du déplacement (…) Les déplacements aux contours inconnus, des déplacements où on ignore quelles rencontres ont eu lieu, quelles discussions et quelles décisions ont été prises, des retours en catimini, cela n’a jamais eu lieu sous l’actuel régime qui fait un point d’honneur à toujours effectuer des rapports sur les décisions prises », conclut-elle.
Recueillis par L.R.