Publié dans Politique

Tensions entre HVM au Sénat - 35 sénateurs signent une demande de session extraordinaire

Publié le mercredi, 17 avril 2019

C’est confirmé ! Les membres du bureau permanent au sein du Sénat, et le président du perchoir Rivo Rakotovao particulièrement, se trouvent sur un siège éjectable. En effet, ces derniers qui sont issus de l’ancien régime risquent de faire l’objet d’une démarche en vue de leur déchéance. L’information a déjà fait le tour des couloirs de la Chambre haute depuis quelques jours voire quelques semaines. Cela aurait même déjà fait du bruit lors de la session extraordinaire  qui s’est tenue au mois de janvier dernier. Un retournement de situation qui pourrait fortement coûter cher au chef de file des cravates bleues.

Aux dernières nouvelles, les initiateurs de cette démarche ont déjà pu collecter la signature de 35 sénateurs qui ont fait un front commun et viennent de déposer une requête auprès de l’Exécutif en vue de demander la tenue d’une session extraordinaire. Parmi les « leaders » de ce mouvement figurent notamment des sénateurs HVM dont l’ex – ministre Riana Andriamandavy VII et l’ex – Premier ministre Kolo Roger, entre autres.
Absence de dialogue et d’écoute
Dans le camp de Rivo Rakotovao qui est actuellement sur la défensive, la démarche est qualifiée de « manœuvre de déstabilisation ». Pourtant, dans une déclaration dans les médias hier, le sénateur Berthin Andriamihaingo a bel et bien confirmé l’existence d’une tension à l’hémicycle d’Anosikely. Il a également affirmé que ce climat tendu est le résultat d’un différend dans le clan HVM. Il a, par ailleurs, interpellé le président du Sénat, Rivo Rakotovao qui, selon lui, n’a pas de capacité d’écoute.
« Puisqu’il n’y a plus de dialogue et de conversation possible, la situation risque de prendre une tournure grave », a laissé entendre ce parlementaire. Il soutient que l’ancien bras droit de Hery Rajaonarimampianina n’en fait qu’à sa tête et n’accorde plus de grande attention à ses anciens compagnons de lutte au sein du HVM.
D’après la Constitution, tout comme pour l’Assemblée nationale, le président du Sénat et les membres du bureau peuvent être démis de leurs fonctions respectives pour motif grave par un vote secret des deux tiers des membres de la Chambre haute. Rappelons que le Sénat est actuellement composé de 63 sénateurs.
L.R.

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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