Publié dans Politique

Elections municipales 2019 - Antananarivo à la recherche de la perle rare !

Publié le mercredi, 17 avril 2019

Dans quelques mois, les tananariviens seront appelés aux urnes pour élire le nouveau maire d’Antananarivo. Un rendez  – vous à ne surtout pas manquer par les citadins de la Capitale étant donné la grande désillusion qui a suivi l’élection de Lalao Ravalomanana il y a près de 4 ans. Une désillusion due à l’absence de réalisations qui ont pourtant été promises par l’ex – Première Dame et son époux au moment de la campagne électorale. D’aucuns n’ignorent, aujourd’hui, la chute vertigineuse voire  la déchéance totale qu’a connu et continue de connaître la Ville des Mille.  Inondation à chaque période pluvieuse, amoncellement d’ordures partout, constructions illicites dans tous les recoins, remblayages, gabegie dans les marchés, mauvais état des routes et des ruelles, etc. La liste est longue. Evoquer la situation de la Capitale n’amène rien de positif à l’esprit. Antananarivo a perdu tout son charme et se voit même dépassée de loin par les autres grandes villes de Madagascar en termes de propreté et de modernité. Une situation de désolation qui n’a que trop duré.


Rectifier le tir
Les prochaines élections municipales constituent, plus que jamais, une opportunité pour les tananariviens de rectifier le tir. Les noms de plusieurs candidats potentiels commencent déjà à circuler. Certains leaders politiques ont même déjà fait savoir de manière directe ou indirecte leur intention de briguer le poste de maire d’Antananarivo. Quels seraient alors les critères que le prochain nouveau magistrat de la Capitale devrait avoir ? De nombreux observateurs estiment que le maire ne doit en aucun cas être issu du parti présidentiel ni de l’opposition. Les expériences politiques du passé ont, en effet, démontré qu’un maire de l’opposition aura beaucoup de mal à coopérer avec le régime en place. En outre, les électeurs d’Antananarivo choisissent rarement un maire issu du parti au pouvoir.
Le futur occupant de l’Hôtel de ville devrait donc, en somme, être une nouvelle figure qui fera aussi office de perle rare. Une personne qui aura la lourde tâche de redorer l’image d’Antananarivo en tant que Capitale, de guérir tous les maux qui fragilisent cette circonscription municipale depuis plusieurs années, de redonner la confiance et la fierté d’être des habitants de la Ville des Mille aux tananariviens et enfin rétablir la dignité d’Imerina en tant que lieu historique. D’ici quelques mois, en juin ou juillet normalement, le
défi sera ouvert. Avis aux amateurs !
 La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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