Publié dans Politique

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Publié le jeudi, 09 octobre 2025

Pas d’inquiétude pour la sécurité des prisons à Madagascar. La directrice générale de l’administration pénitentiaire, Volazara Sakina Mohamady, a tenu à rassurer l’opinion publique : la sécurité des établissements pénitentiaires à travers le pays ne présente, pour l’heure, aucune inquiétude. S’exprimant à ce sujet, elle a tenu à rectifier certaines rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, précisant que la situation reste sous contrôle. Selon elle, les syndicats du personnel pénitentiaire disposent d’un espace pour exprimer leurs revendications et évoquer les difficultés rencontrées dans leur travail. Les discussions se poursuivent au niveau du ministère de la Justice afin de trouver des solutions adaptées. Elle a également souligné que, malgré les revendications en cours, la protection et la stabilité au sein des prisons continueront d’être assurées. En cas de demandes dépassant les compétences de la direction générale, des consultations seront menées autour d’une table de dialogue. Les syndicats, de leur côté, demeurent libres de manifester leurs opinions dans le respect des procédures établies.

 

Le couvre-feu levé dans plusieurs villes. Un souffle de liberté pour les nuits malgaches. Après des longues nuits de restriction, la vie nocturne malgache reprend des couleurs. A la suite des directives du Président de la République, depuis hier, le couvre-feu est officiellement levé à Mahajanga, Toliara, Toamasina et Antsirabe. Une annonce accueillie avec enthousiasme par les habitants et, plus particulièrement, par les acteurs du secteur touristique et de la restauration. Cette décision marque un tournant vers un retour progressif à la normale. Les terrasses pourront désormais rouvrir jusqu’à tard dans la nuit, les hôtels relancer leurs activités à plein régime et les travailleurs de l’hôtellerie retrouver un rythme plus stable. Pour beaucoup, il s’agit d’une véritable bouffée d’oxygène après une période économiquement éprouvante. Concernant les Régions d’Analamanga et de Vakinankaratra, la suppression de cette mesure n’est pas encore actée jusqu’ici vu l’évolution de la situation de la sécurité dans ces deux localités hier.  Le Gouvernement souligne toutefois que cette levée du couvre-feu ne signifie pas la fin des précautions. Les autorités appellent la population à maintenir la vigilance, notamment en respectant les gestes de sécurité de base car bien que « La situation soit maîtrisée, la prudence reste de mise ». Du côté des professionnels, la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FOHRM) salue une mesure longtemps attendue. L’organisation avait en effet plaidé pour un assouplissement, soulignant l’impact considérable des restrictions nocturnes sur l’emploi et la survie des petites entreprises du secteur.

 

« Aucun étudiant emprisonné, seulement des cambrioleurs et des vandales »

Face aux rumeurs persistantes concernant les détentions suite au mouvement de contestation de la « génération Z », initié le 25 septembre, le ministère de la Justice a indiqué via  un communiqué visant à établir une distinction claire entre les manifestants et les individus poursuivis pour délit. « Aucun étudiant n'a été emprisonné, mais des cambrioleurs et des vandales ». Selon le ministère, les mesures prises à l’encontre des manifestants sont majoritairement clémentes ou de nature préventive. De ce fait, « certains étudiants et citoyens (simples travailleurs) ont été libérés et certains sont sous surveillance judiciaire, conformément aux dispositions légales ». En revanche, le ministère justifie la détention de cinq individus par leur participation à des crimes de droit commun. L'administration souligne que « les personnes impliquées dans les pillages et les incendies de biens sont condamnées par la loi. Des mesures strictes ont donc été prises à leur encontre et ils sont actuellement en détention ».

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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