Publié dans Politique

Port et détention illégale d’armes - Arrestation d’une ancienne députée

Publié le lundi, 22 avril 2019

Coup de tonnerre dans le District d’Isandra, samedi dernier. Une ex-députée de ce district et en course pour sa propre succession aux législatives du 27 mai prochain a été arrêtée par la Gendarmerie en pleine pré-campagne électorale.  Suite à un contrôle de routine, les gendarmes ont aperçu que les deux hommes accompagnant dans sa voiture l’ex-députée, ce jour-là, étaient armés. Interrogés par les Forces de l’ordre, ces gardes du corps de la dame en question répondaient que les armes ne leur appartiennent pas mais à leur « protégée ». Or, cette dernière n’a pu fournir l’autorisation de port et détention desdites armes en possession de ses bodyguard, des anciens militaires, en l’occurrence un revolver et un fusil à pompe.Face à l’absence des papiers relatifs à ces armes à feu, les trois personnes ont été de suite emmenées par la Gendarmerie pour être placées et gardées à vue dans un de ses locaux dans la ville de Fianarantsoa. Son audition terminée, la candidate aux prochaines élections législatives a été relâchée, contrairement à ses « ex-militaires » toujours en garde à vue.

De forte suspicion de trafic d’armes à l’endroit de l’ex –députée, l’équipe de la Gendarmerie ne la croit pas, du moins au stade actuel de l’enquête. Pour l’instant, elle veut avoir des explications concernant les armes détenues par des gens qui ne possèdent pas les autorisations nécessaires à leur détention. D’autant plus qu’avec l’insécurité régnante dans cette partie de l’île, les Forces de l’ordre ne badinent pas avec la non-présentation ou l’absence de cette autorisation.
Cette ex-députée avait fait des vagues l’année dernière par la publication, sur les réseaux sociaux, de ses photos intimes qui se trouvaient, selon son explication, dans le téléphone portable égaré de son mari en France.
La Rédaction

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Editorial

  • De la visibilité !
    A en croire au nième « Fanambarana » émanant des militaires cette fois-ci relayé par les médias publics et certaines chaînes privées et partant du Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, le pays change de dirigeants au sommet de l’Etat. Le colonel Michaël Randrianirina, chef du CAPSAT (Corps d’administration des personnels et des services de l’armée de terre), devient Chef d’Etat, en lieu et place de Rajoelina Andry Nirina. Jusque-là, le commun des mortels semble gober l’information inédite sans pouvoir réagir ni émettre son avis. D’ailleurs, on ne l’a pas demandé ! Tellement l’évolution de la situation tourne à une vitesse supersonique qu’on est un peu dépassé par les évènements. Jusqu’à hier, les acteurs directs, militaires, les députés et la Haute Cour constitutionnelle, tentaient de lever les voiles pour donner le moindre de lumière. Les concitoyens au même titre que les analystes et observateurs attendent et même exigent de la visibilité. Entre «…

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