Publié dans Politique

Week-end de Pâques - 1 mort, plus de 80 consultations

Publié le lundi, 22 avril 2019

Comme chaque année, Pâques apporte son cortège de victimes d’accidents divers. Le bilan, encore provisoire, de l’HJRA Ampefiloha fait état de 1 mort et 82 consultations dont 47 hospitalisations. Dimanche soir, un homme de 25 ans  a trouvé la mort dans des circonstances tragiques à Itaosy. En effet, il était électrocuté pour une raison non encore élucidée. Son visage est rendu méconnaissable à cause des atroces brûlures. Cette perte en vie humaine est la seule à être signalée, du moins jusque vers le début de l’après-midi hier. Toutefois, le nombre de personnes blessées, victimes d’accidents de la route, est estimé à une vingtaine, hier matin. Au total, on a enregistré 19 victimes. 12 d’entre elles ont dû être hospitalisées. C’est le cas d’un groupe de personnes, une dizaine, qui ont subi un accident du côté de Soamahamanina. Certains se trouvaient dans un état critique. Ce qui a nécessité leur évacuation d’urgence à l’hôpital d’Ampefiloha vers 13h.  Il s’avère que la plupart des accidents de circulation les plus significatifs se sont produits dans la périphérie de la Capitale. La majorité des victimes blessées sont des utilisateurs de moto. Des polytraumatismes liés aux diverses chutes, elles-mêmes occasionnées par l’état d’ébriété,  ont été évoqués.

On a également signalé des cas de piétons qui se sont fait percuter par des voitures. Des témoins rapportent qu’un piéton, à cause d’une imprudence, était renversé par un poids-lourd à Ambohimangakely.   Les accidents dits à responsabilité civile, étaient peu nombreux. 8 cas ont eu lieu lundi dernier. Les rixes liées à la consommation d’alcool ont fait le plus grand nombre de victimes, notamment dans les quartiers défavorisés de la ville. Mais des cas de vindictes populaires à corréler avec le banditisme, ont été également signalés. Dimanche soir à Ambohitrarahaba, deux présumés agresseurs des usagers de motos, étaient tombés entre les mains des riverains particulièrement très remontés, et ce, après que ces derniers les eurent pourchassés en utilisant deux voitures. Des témoins affirment que les deux agresseurs ont brutalisé les passagers d’une moto à Andrononobe. Mais les bandits ne s’étaient pas attendus à ce que des témoins qui ont assisté à la scène les ont poursuivis.  Enfin, il y eut 23 consultations au service des réanimations médicales (REAMED) de l’HJRA. 8 cas ont été enregistrés hier. Seule une personne a souffert d’une consommation excessive d’alcool et une femme a voulu intenter à sa vie en prenant du médicament. 
Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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