Publié dans Politique

Salaire minimum à 200.000 ariary - Le Président de la République tient sa promesse

Publié le mercredi, 01 mai 2019

Un autre « velirano » concrétisé. Comme le candidat Andry Rajoelina l'avait promis durant la campagne électorale pour la présidentielle, le salaire minimum dans le secteur privé sera porté à 200.000 ariary, s'il était de 168.000 ariary auparavant. La nouvelle de cette hausse de 18% est tombée à l'issue d'une rencontre tripartite entre le Président de la République Andry Rajoelina, les représentants du patronat malagasy et les syndicats des travailleurs. L'objectif de la rencontre étant de trouver un terrain d'entente et d'apporter des solutions pour améliorer les conditions de travail des salariés, de donner une assurance aux investisseurs par rapport au projet d'industrialisation à outrance prévu dans l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar et d'améliorer l'environnement entrepreneurial au pays, précise un communiqué de la direction des relations publiques au niveau de la Présidence de Madagascar. Cette hausse du salaire minimum est l'un des engagements phares du récent Chef de l'Etat malagasy.

Par la même, il fait ainsi taire les mauvaises langues. Il a également été convenu lors de la rencontre que les heures supplémentaires de plus de 20 heures et les salaires en dessous de 350 000 ariary seront exonérés d'impôt. Les heures de travail seront limitées à 173 heures par mois flexibles au gré des employeurs. Le code du travail dispose que « dans tous les établissements assujjettis au Code du travail, même d'enseignement ou de bienfaisance, la durée légale du travail des employés ou ouvriers de l'un ou l'autre sexe, de tout âge, travaillant à temps, à la tâche ou aux pièces ne peut excéder cent soixante treize virgule trente trois (173,33) heures par mois. D'après les explications des membres du patronat malagasy, la hausse devrait être effective à partir de ce mois.

Outre les stratégies pour lutter contre la corruption, l'Etat mettra en place aussi des mesures fiscales incitatives pour favoriser la création d'entreprise à travers l'île. Et ce, en vue de favoriser l'industrialisation de Madagascar. « Ces mesures sont destinées à stimuler les industries œuvrant dans le domaine de l'énergie à accroître leurs productivités. L'implantation d'industrie dans toutes les régions est fortement recommandée afin de créer davantage d'emplois pour les jeunes malagasy », a ajouté le Président de la République Andry Rajoelina qui a également annoncé qu'une grande conférence destinée au secteur industriel sera organisée au pays au mois de juin prochain. Cette conférence rassemblera tous les acteurs concernés pour passer en revue les conditions d'amélioration du climat des affaires et développer les industries made in Madagascar. Si le salaire minimum a été fixé à 200 000 ariary, la grille salariale fera l'objet de négociations au niveau de chaque entreprise.

La Rédaction

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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