Depuis, relayé par la presse internationale, ce ressortissant français lança des boulets rouges contre des notables du régime Rajaonarimampianina. Il explique avoir bénéficié de complicités d'autorités malagasy pour pouvoir quitter le pays affirmant notamment avoir soudoyé un ancien ministre de la Justice et une procureur de la République par le truchement d'un commissaire de police, mais aucun d'eux n'a été inquiété. Le médecin-chef ou encore le premier responsable de la prison sont également accablés dans cette affaire. L'homme accuse également un juge de l'avoir condamné sans la moindre preuve parce que les ordres venaient d'en haut et qu'il ne pouvait rien faire. Des personnalités dont la responsabilité n'a pas été dégagée jusqu'ici.
Une fois en France, l'individu avait porté plainte, notamment contre des conseillers de l'ancien Président de la République Hery Rajaonarimampianina. Parallèlement, les autorités malagasy de l'époque avaient émis un mandat d'arrêt international dont on attend la suite. Des plaintes ont été évoquées, mais nul ne sait où celles-ci sont passées. D'aucuns pensent que ces dossiers ont été freinés de peur que des éléments compromettants sur les tenants du régime ne soient mis au jour. Une enquête avait été ouverte par le BIANCO pour déterminer les contours de l'évasion du franco-algérien. Des auditions avaient été menées, mais pour quelle suite ?
Près d'un an et demi après l'évasion, cette affaire sulfureuse, intrigante et surtout nébuleuse continue de retenir l'attention des observateurs avertis. Des points nécessitent des éclaircissements. La lumière doit être faite. L'opinion souhaite être fixée sur les tenants et aboutissants de ce dossier brûlant. De par ces déclarations, Houcine Arfa a réussi à semer le trouble. Les contribuables malagasy méritent des comptes. A l'époque, un médecin et deux agents pénitentiaires avaient été envoyés en prison.
La rédaction