Publié dans Politique

Ministères et institutions publiques - Les factures impayées de la JIRAMA ne seront plus acceptées

Publié le jeudi, 16 mai 2019

Impératif. « Les ministères et les institutions publiques devront s'acquitter de leurs arriérés auprès de la JIRAMA ». Telle est l'annonce du ministre de l'Energie, de l'Eau et des Hydrocarbures, Vonjy Andriamanga, au mois de février dernier, lors de la semaine des hydrocarbures. Et cette exigence a également été renforcée avant-hier, lors du Conseil des ministres. « Toutes les institutions publiques devront payer leur facture d'eau et d'électricité auprès de la JIRAMA. Ceux qui ne payeront pas à temps, se verront leur courant couper.

Toutes les dépenses inutiles ne seront plus tolérées à partir de maintenant », précise le communiqué publié par le ministère de la Communication et de la Culture. Pour rappel, ces institutions se sont gardées de payer leur facture d'électricité et d'eau, depuis déjà quelques années. Et ensuite, c'est l'Etat qui doit combler les vides en reversant des subventions d'un montant de plus 255 milliards d'ariary chaque année pour préserver l'équilibre opérationnel de cette société. Aujourd'hui, elles doivent plus de 265 milliards d'ariary à la compagnie nationale d'eau et d'électricité.

Pour cette année, selon les informations détaillées par Olivier Jaomiary, directeur général de la JIRAMA, « selon nos calculs prévisionnels, les factures des ministères et autres devraient s'élever à environ 63 milliards d'ariary ». En tout cas, l'épurement de ces dettes enlèverait une épine du pied de la compagnie.

Rova Randria

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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