Publié dans Politique

Braquage chez Accès Banque - Coup de filet sur les présumés auteurs principaux

Publié le mardi, 21 mai 2019

L’affaire ne doit surtout pas passer sous silence ! L’Accès Banque était le théâtre d’un assaut perpétré par un gang le 8 mai dernier à Toamasina. Les assaillants dont le chef se prénomme Fortunat s’étaient enfuis avec 50 millions d’ariary. Le week-end dernier, les limiers du commissariat du 1er arrondissement de Tanambao de la ville portuaire de l’Est ont réalisé un important coup de filet : les sbires de Fortunat, c’est-à-dire ceux qui sont considérés comme les présumés auteurs directs du forfait, étaient tombés dans une embuscade de la Police. Ils sont trois à être directement impliqués ainsi.
Pourquoi cette assurance de la Police ? Les suspects ont pu être facilement identifiés grâce à leurs images filmées par les caméras de surveillance. Les acolytes de Fortunat n’ont même pas pris la peine de camoufler leurs traits. Et cela ne date pas uniquement du 8 mai dernier dans les locaux de cette banque. Ils ont agi de la même façon lors de l’autre attaque ayant visé un commerce de gros de boissons le 3 mai dernier à Tanambao V. Les malfrats ont emporté 10 millions d’ariary.


A notre source d’ajouter que les noms des récents compagnons de Fortunat arrêtés, sont connus. L’un d’eux était équipé d’une arme à feu et c’est lui qui a agressé une employée de l’Accès Banque. Selon les explications du commissaire du premier arrondissement à Toamasina, deux autres complices des premiers sont encore recherchés.Ces récentes interpellations viennent donc s’ajouter aux précédentes. Il faut préciser qu’une partie des membres du gang, l’avait été déjà le jour même du braquage touchant le grossiste le 3 mai dernier. Lors de leurs auditions à la Police, les bandits ont reconnu les faits, d’autant plus que leurs images fournies par la vidéo alors qu’ils étaient dans le feu de l’action, les ont complètement confondus. Enfin, les arrestations des auteurs directs supposés à l’attaque, se sont soldées par la saisie d’un revolver, de trousseau de clés, d’amulettes ainsi que des sacoches prévues à transporter le butin. Une moto ainsi que des cartes d’identité des  victimes des cambriolages et agressions par ce gang.
F.R/Kamy

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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