Publié dans Politique

Révision contrats Jirama – Baisse du prix des carburants - Le Président Andry Rajoelina inflexible

Publié le vendredi, 14 juin 2019

Le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina s’est exprimé hier face à la presse.  Ce fut en marge d’une visite au salon International tourism fair of Madagascar (ITM) au Centre de conférence international d’Ivato. Interrogé par rapport à ses intentions de réviser les contrats de la JIRAMA et de réduire le prix des carburants, le Chef de l’Etat malagasy est resté inflexible.  Comme il l’avait indiqué avant son départ pour Genève en fin de semaine dernière, le numéro Un de l’Etat annonce une rencontre avec les opérateurs pétroliers et les fournisseurs de la JIRAMA pour ce lundi. « Il ne s’agit pas de négociations mais plutôt de déterminer la structure des prix du carburant et de location des groupes électrogènes. Je serai intolérant car il s’agit de l’intérêt des Malagasy », a affirmé d’emblée le Président Rajoelina. Il indique que les contrats passés avec les anciens dirigeants concernant la location des groupes électrogènes sont « inacceptables ». En effet, les contrats actuels sont établis sur la base de la puissance installée et non la puissance fournie.

« Peu importe ce qu’il se passera, je n’accepterai pas cette situation, cela doit changer, la population ne peut plus être trompée », a-t-il ainsi martelé. En ce qui concerne le prix des carburants, le Chef de l’Etat de réitérer ses propos. Il estime que les prix du fret déclaré par les opérateurs sont exagérés, que les marges prises par les opérateurs sont trop élevées, et que les lettres de crédit fixées par ceux-ci sont trop importantes, ce qui a pour conséquence une hausse continue du prix du pétrole. « Le défi est de diminuer le prix de ce carburant et celui de la location des groupes », tambourine le Président. Annoncée lors de la célébration de ses cent premiers jours à la tête du pays, l’initiative du Chef de l’Etat avait soulevé une levée de bouclier de la part des pétroliers. Prévue pour la fin du mois de mai dernier, la baisse du prix à la pompe s’inscrit en pointillées. « Je n’accepterai pas que la JIRAMA soit détruite. Il faut la redresser. L’intérêt du peuple est ma priorité. Le prix du carburant à la pompe devra diminuer dès lors que j’aurai discuté avec les opérateurs pétroliers », renchérit-il.
 Recueillis par  L.A.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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