Publié dans Politique

Antsampanana - 2 poids lourds prennent feu lors de terribles collisions

Publié le vendredi, 14 juin 2019

Trois camions étaient entrés en de terribles collisions jeudi soir dans une portion de la Rn2 située à la hauteur d’Andalamahitsy, à l’entrée de la localité de Mananibohitra à Antsampanana. Les chocs étaient tels que deux poids lourds ont par la suite pris feu. Des témoins sur place assurent que le drame serait provoqué par un camion semi-remorque chargé de friperie venant de Toamasina. Le lourd véhicule a donné des coups de bélier sur deux camions citernes garés sur le côté de la chaussée. Sous les violents chocs, ces deux derniers ont littéralement explosé avant de prendre totalement feu,  de façon spectaculaire. Bien que les flammes s’étaient développées de façon ahurissante, l’incendie n’a pourtant pas fait aucune victime, du moins selon encore des témoins sur place. Le fait que les cuves des poids lourds,  ne contenaient de combustible mais plutôt de l’éthanol, produit moins volatile et moins dangereux, expliquant l’allègement des dégâts. Vu  de loin cependant, l’incendie a offert une vision de cauchemar. Le théâtre du sinistre a pris la forme d’un immense brasier que les usagers ont pu voir quelques kilomètres alentour. Puisque le secteur se trouvait loin des zones d’intervention du service de pompiers le plus proche dont celui de Toamasina, il n’y a presque aucun moyen pour lutter contre le feu.

Certes, les camions sont équipés d’extincteurs mais la vitesse avec laquelle le feu les a attaqués, a rendu inutile toute tentative afin de le combattre avec de la neige carbonique. La semi-remorque n’était pas non plus sortie indemne. Elle fut très endommagée.   Seuls donc quelques éléments de la gendarmerie locaux qui ont pris des mesures visant à sécuriser les usagers de la Rn2 et installé un périmètre de sécurité dans un rayon de plus d’un kilomètre autour du théâtre de l’incendie. Pour le moment, les circonstances de l’accident restent encore floues et aucune version n’a été rapportée pour déterminer la responsabilité du drame. Actuellement, les conducteurs en cause sont soumis à un interrogatoire. Il s’agit de l’un des plus spectaculaires accidents touchant des camions survenus ces deux dernières années sur ce même axe. A Manjakandriana, un  camion frigorifique transportant de produits cosmétiques avait dramatiquement pris feu après qu’il eut buté brutalement contre un talus et ce à la suite d’un problème de frein. Le conducteur   a malheureusement péri dans les flammes.
Franck Roland

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff