Publié dans Politique

Avion spécial pour les supporteurs des Barea - Le Président Rajoelina prêt à rééditer le coup

Publié le lundi, 08 juillet 2019

« Nous sommes là, pour les soutenir. Nous allons affréter, peut-être même deux avions pour transporter nos supporteurs ». Telle est l’information lâchée par le Président de la République, Andry Rajoelina devant les supporters réunis à l’Hilton d’Alexandrie pour rencontrer les joueurs, après le match victorieux des Barea contre la République démocratique du Congo. L’occasion fut saisie par le Chef de l’Etat pour adresser ses remerciements aux supporters malagasy ayant spécialement fait le déplacement en Egypte pour ce match. « De tout mon cœur, je remercie tous les supporters des Barea. Vous avez fait fi de votre fatigue et vous avez soutenu jusqu’au bout l’équipe », dit-il, rajoutant « Durant près de deux heures, vous avez toujours été là pour donner du courage aux joueurs, par vos cris, vos chansons et vos animations. Vous êtes ici, en tant que représentants des malagasy. Vous portez la voix de tout le peuple malagasy ».

Satisfait, le Chef de l’Etat compte ainsi affréter de nouveau deux avions pour transporter des supporters malagasy pour le quart de finale des Barea, de ce jeudi, prévu se dérouler au Caire, dans la capitale égyptienne. Vu le succès enregistré lors de la première édition et l’engouement autour de l’équipe nationale, nul doute que les places partiront comme des petits pains.  En se référant aux informations non encore officielles, les conditions et les tarifs restent les mêmes qu’avant. Le Président de la République a apprécié la victoire de l’équipe nationale malagasy face à la République démocratique du Congo, dimanche soir, lors des huitièmes de finale de la CAN 2019. L’attitude remarquable des 471 supporters malagasy, débarqués en Egypte dans la matinée grâce un avion spécial qu’il a affrêté, a particulièrement été saluée par le Chef de l’Etat.

« Je félicite les Barea d’avoir su porter aussi haut la fierté nationale. En 59 ans d’indépendance, c’est la première fois que nous atteignons ce stade de la compétition, pour notre première participation, et nous ne nous arrêterons pas là. Je félicite également le coach pour son leadership ayant permis à l’équipe nationale d’être là où elle est actuellement », affirmait le Président Andry Rajoelina. Il en a profité pour de nouveau donner sa bénédiction aux Barea pour leur premier match.  « Rien n’est impossible avec du travail, de la foi et de la persévérance » dit-il, livrant ensuite un anecdote. « Avant le match, je suis descendu dans les vestiaires de l’équipe, pour leur donner ma bénédiction, mais surtout pour prier avec eux. J’espère que cela leur a remonté le moral. Le capitaine m’a promis que l’équipe se battra de toutes ses forces pour remporter le match ». Pour le Président malagasy, le cas de l’équipe nationale malagasy de football peut être transposé à la vie de la nation. « Quand on a la foi, on ne peut que réussir », lance-t-il.
 Recueillis par  L.A.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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