Publié dans Politique

Dirigeants de SAMADA - De mauvaise foi jusqu'au bout

Publié le dimanche, 07 juillet 2019

Vendredi dernier, après qu'ils furent notifiés par le directeur général par intérim de l'ACM de la décision du ministère de tutelle transférant à la société CSPI-M (Compagnie de sécurité privée et Industrielle-Madagascar) la mission de sécurité et de sûreté des principaux aéroports de Madagascar, activité auparavant  exercée par la SAMADA (Sureté Aéroportuaire de Madagascar), les représentants de cette dernière ont quitté la réunion sous le prétexte de se concerter brièvement pour ne plus y revenir. Il faut savoir pourtant que, vu la nécessité  d'assurer impérativement la continuité de l'activité, une passation en bonne et due forme entre les prestataires sortant et entrant était requise.

 

Un comportement qui n'a pas sa place dans des discussions de haut niveau et sur un sujet aussi névralgique que  la sécurité et la sûreté aéroportuaires mais qui est bien à l'image de la manière avec laquelle les dirigeants de SAMADA ont évincé Durban International traders Ltd, leur partenaire au sein de la CSPI-M sur un prétexte purement fallacieux. Rappelons que, pour écarter Durban International traders Ltd, le nommé Raphaël Albaladejo, la tête pensante de SAMADA SA, avait accusé son partenaire financier de s'être livré a « de faux et d'abus de confiance » à son encontre. Pour étayer ses dires, l'homme de soutenir que la société Durban International traders Ltd, associée dans CSPI-M, n'existe plus pour avoir été radiée des registres du tribunal de commerce de Maurice depuis 2010.

La réalité est cependant tout autre : Durban International traders Ltd n'est nullement dissoute mais avait, dans un premier temps en 2010, déplacé son siège social aux Seychelles, (Fac similé 1) et dans un deuxième temps en 2014, changé sa dénomination sociale en  « Camellia International Ltd »  (fac similé 2) comme l'attestent les deux certificats délivrés par l' « International Business Compagnies Act, 1994 ». Le numéro des deux sociétés dans les registres de cet organisme est le même, à savoir 73188. Ce qui ne peut vouloir dire que  Camellia International Ltd est bel et bien l'ancienne Durban International traders Ltd. La grossière ruse de Raphaël Albaladejo est de faire croire que le transfert du siège d'une société privée et le changement de sa dénomination signifient ipso facto sa dissolution.

Pour en revenir à ce qui s'est déroulé vendredi dernier, force est de reconnaître que la sûreté et la sécurité aéroportuaires étaient le dernier des soucis des cadres de SAMADA. Pour assurer la continuité du service en effet, une passation dans les normes était plus qu'impérative. Malgré le souhait émis par CSPI-M pour le déroulement de cette procédure dans la sérénité et en toute courtoisie, les représentants de SAMADA à la réunion ont plutôt brillé par la manière cavalière avec laquelle ils ont mis fin à leur participation. Jusqu'au bout, les dirigeants de SAMADA auront fait preuve d'une mauvaise foi sans fin.

La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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