Publié dans Politique

Coupe d'Afrique des Nations 2019 - Les Barea empochent 1 million de dollars !

Publié le mardi, 09 juillet 2019

Le beau parcours des Barea à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019 leur fait générer des primes. Avant le match de demain contre la Tunisie et suite à sa victoire retentissante en huitièmes de finale face à la RD Congo, l'équipe nationale malagasy a déjà dans sa caisse la bagatelle somme de 1 million de $ (724.200.000 ariary). C'est le montant de la prime allouée par la Confédération africaine de football  (CAF) aux quarts des finalistes de la CAN. Le succès en huitièmes de finale a fait ainsi de la bande à Faneva Ima, la première formation malagasy « millionnaire en dollar ».  

Cette prime de la CAF augmente au fur et à mesure des étapes franchies par les équipes participantes. Les 24 sélections qualifiées à la CAN ont chacune reçu « virtuellement » 600.000$. Les huitièmes de finalistes ont empoché 600.000$ et les huit formations en compétition pour le carré final reçoivent ce million de dollars. Une qualification à ce stade de la compétition permettra aux équipes de gagner 1.500.000$ et  500.000$ en plus pour la finaliste. Le vainqueur de la compétition quant à lui touchera le jackpot avoisinant les 4,5 millions $, soit un million de$ de plus que le Cameroun, vainqueur de la dernière édition, avait touché en 2017.

Du beau pactole que les équipes nationales et leur fédération respective décident de la destination. Pour le cas de Madagascar, aucune information officielle n'est pour l'instant disponible. Mais des bribes d'informations relèvent que la somme collectée sera partagée entre la fédération nationale, ou plutôt le comité de normalisation, et les joueurs ainsi que le staff. Cette source avance qu'un deal aurait été signé entre le comité et les joueurs à la CAN désignant ces derniers bénéficiaires de 60% de la prime.

A noter que les joueurs locaux non sélectionnés pour la phase finale de la CAN mais qui ont participé activement à la phase éliminatoire ont eux aussi obtenu des primes. C'est le club des partenaires qui a payé les primes de qualification de ces éléments, les grands oubliés du comité de normalisation. C'est aussi le club des partenaires qui a pris en charge les 50% des primes de qualification à la CAN de tous les joueurs, locaux ou expatriés, non payés également par le comité de normalisation…

Par ailleurs, d'autres primes émanant des entités publiques que privées pourraient également tomber dans l'escarcelle des Barea de Madagascar. Pour l'instant, aucune communication n'a été faite sur le montant des primes que ces bienfaiteurs comptent allouer aux Barea. Mais il est certain qu'avec la belle performance réalisée par la sélection nationale à sa toute première participation à une phase finale de la CAN, les primes seront conséquentes.

La rédaction

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff