Publié dans Politique

Construction de pavillons au marché d’Andravoahangy - Un nouveau bras de fer enclenché

Publié le mercredi, 07 août 2019

« Nous n’acceptons pas la cession de notre marché. Nous n’acceptons pas la construction de box marchands sur un canal d’évacuation ». Telles ont été notamment les inscriptions aperçues sur les banderoles déployées par des marchands, hier au marché d’Andravoahangy. Les commerçants attirent l’attention des responsables par rapport à la construction de pavillons dans leur marché. Des infrastructures qui seraient construites  sur le canal d’évacuation d’eaux de ce marché. Les marchands installés sur les emplacements de ces nouveaux pavillons ont tout simplement été dégagés, sans autre forme de procès, selon toujours ces marchands. Le manque  de transparence des dirigeants au sein du marché est mis à l’index. Installés sur ces emplacements depuis plusieurs années, ces derniers se plaignent ainsi de ne pas avoir  été consultés pour ce projet de construction de pavillons. Des cas de corruption sont ainsi suspectés par les commerçants qui pointent du doigt le premier responsable du marché local ainsi que des délégués.  Les travaux de construction ont commencé au début du mois de juillet dernier.

Sur les 39 pavillons prévus, 7 sont à l’heure actuelle déjà terminés. Vendus à 12 millions d’ariary l’unité, ces box seraient construits uniquement une fois la nuit tombée. Ce qui voudrait dire, selon les manifestants, que les responsables savent pertinemment le caractère illicite du projet. Une première manifestation destinée à interpeller les responsables avait déjà eu lieu au début du mois de juillet. Des démarches auraient été effectuées par les marchands auprès des responsables du marché et auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Jusqu’ici, ces démarches seraient restées vaines. Un bras de fer entre les marchands et la CUA n’est pas à écarter. Ce n’est en tout cas pas le premier cas du genre. Dernièrement, des marchands du marché d’Anosibe avaient haussé le ton face à la  construction de pavillons menée par la CUA sur un parking de cette zone commerciale. Dans le District d’Ambatolampy, la cession de parcelles de terrains communaux à des conseillers municipaux par un édile local fait jaser la  population locale.
 La Rédaction

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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