Le rédacteur du texte qui créera certainement des polémiques entend faire passer un message selon lequel le pouvoir central aurait intérêt à mettre fin au mandat du premier responsable de la SPAT. Certes, le concerné a été à ce poste depuis 2008 au moment où son prédécesseur, Pierrot Botozaza, était nommé ministre des Transports sous le second mandat du président Marc Ravalomanana.
Tentatives irrésistibles
Pierrot Botozaza lui-même choisissait Christian Eddy Avellin pour le remplacer à la tête de la SPAT. C’était toujours lui qui le présentait au personnel de la SPAT à l’occasion d’une fête organisée au Foyer social Canada à Toamasina afin de lever les doutes de certains employés. Originaire du Sud, le DG était un peu mal accueilli à Toamasina, il fallait donc une bonne dose de conviction de la part de son mentor pour le faire admettre dans la ville.
Des arguments aux relents raciaux sont en effet mis en exergue dans la publication qui traite du DG de tous les mots. Les réseaux sociaux sont en tout cas devenus un support par excellence pour dénigrer voire diffamer à outrance qui que ce soit, nonobstant la loi sur la cybercriminalité. La SPAT est quand même une des sociétés d’Etat performantes avec une situation financière enviable qui suscite des émules.
La direction générale de la SPAT devrait répliquer aux informations véhiculées à son encontre dans le courant de la semaine. Et si ces informations véhiculées sur les réseaux sociaux s’avèrent diffamatoires, elle devra saisir les autorités compétentes en matière de cybercriminalité pour sanctionner l’auteur. De notre part, la tentative de contacter les responsables dans l’espoir de leur soutirer quelques précisions utiles n’a pas abouti.
La rédaction