Publié dans Politique

Politique Générale de l’Etat - Un milliard d’ariary pour chaque région

Publié le lundi, 19 août 2019

La Politique générale de l’Etat (PGE) présentée par le Premier ministre Louis Christian Ntsay à l’Assemblée nationale vendredi est pleine d’ambitions réalistes à la mesure des « velirano » ou promesses électorales du Président Andry Rajoelina. Sa mise en œuvre sera pour le court terme, selon les précisions du locataire de Mahazoarivo. Elle ne couvre pas la période allant jusqu’à la fin du mandat électif du locataire d’Iavoloha. Le budget nécessaire à la mise en œuvre de la PGE est déjà entre les mains du Gouvernement. Celle-ci sera bientôt doublée du Plan Emergence pour Madagascar 2019-2013. En cours d’élaboration, celui-là sera bientôt disponible. Le Plan fournira beaucoup plus de détails sur la politique du développement. Parallèlement, une attention particulière sera portée sur l’élaboration de la loi de Finances 2020. Pour en revenir à la PGE, celle-ci met l’accent sur la décentralisation effective comme moteur du processus de développement véritable. Cette année même, les vingt deux régions de développement de l’île recevront chacune un budget d’un milliard d’ariary pour doper leur fonctionnement. Selon les consignes du Premier ministre, les ressources ainsi octroyées doivent être utilisées à bon escient.


Intervention ultime
Dans l’ensemble, la PGE est conçue de telle manière à répondre aux attentes générales en matière de sécurité, d’infrastructures, d’éducation, de santé et d’énergie en particulier. Selon une note publiée
en novembre par Afro Baromètre, les domaines suivants constituent les premières préoccupations des malagasy : la lutte contre les crimes et  l’insécurité, les infrastructures et les routes, l’insuffisance alimentaire et  la famine, l’élevage et l’agriculture. Dans l’ensemble, les députés ont exprimé leur satisfaction à l’égard du contenu de la PGE. Mais, comme il est impossible de plaire à tout le monde, des réserves et remarques ont été émises. De fait, nombre de députés se sont trompés. Ils ont réagi comme s’ils étaient déjà en pleine séance de face-à-face avec l’exécutif. Le rendez-vous de vendredi n’en était pas encore là. Vers la fin de son intervention ultime, après la prise de parole des représentants des groupes  parlementaires, le Premier ministre a rappelé la  nécessité pour tous de faire montre de confiance mutuelle. Celle-ci doit  être palpable dans tous  les secteurs et à tous  les niveaux. C’est le seul gage de la bonne  entente afin de garantir l’efficacité collective, selon ses mots.
M.R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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