Publié dans Politique

Andohalo - Un voleur  de poule lynché par les riverains

Publié le mercredi, 11 septembre 2019

Son crâne a failli éclater sous les coups que les gens, très nombreux à le tabasser, lui avaient assenés ! Il, c'est cet inconnu surpris d'avoir cherché à voler une volaille à Andohalo, vers le milieu de la matinée, hier. Les riverains lui ont infligé une sévère raclée à la suite d’un constat de vol dont il est le suspect. On peut dire que celui-ci a failli y laisser sa peau  si la Police n’est pas intervenue à temps.  A leur arrivée, les Forces de l’ordre ont dû à la fois ramener l’ordre sur les lieux tout en faisant disperser les riverains, mais aussi interpeller le suspect.

Puisque son état n’a pas encore permis toute enquête, la Police a dû avant tout l’évacuer d’urgence en 4x4 à l’hôpital où la victime a eu droit à de nombreux points de suture.

D’après une source auprès de la Police, le concerné se serait introduit  chez un particulier pour y voler une poule lorsque le propriétaire l’a surpris. « Le suspect était sur le point de cacher la volaille  dans un sachet en plastique lorsqu’il a été démasqué ».  Par ailleurs,  le soigner était une tout autre affaire. Pendant que les médecins l’ont soigné, les Forces de l’ordre ont monté la garde. Interrogé, un membre de celles-ci n’a pas caché que cette mesure de sécurité s’impose car il arrive  que le suspect soit tenté de fuir, quel que soit son état. Et si la Police n’est pas là, des complices, s’il y en a, peuvent débarquer à tout moment à l’hôpital. Et c’est ce qui est déjà arrivé plusieurs fois dans le passé, selon notre interlocuteur. Enfin, cette surveillance policière, pendant les soins du suspect blessé, est plus que nécessaire pour éviter  que les individus, se comportant en justicier, ne débarquent à l’hôpital et recommencer à s’en prendre à la victime.

Il y a un certain temps à Andohalo, ce sont parfois les  touristes étrangers qui constituaient la cible de ces voleurs. Les victimes ont été déposséder de leurs appareils photos, ordinateurs ou de leurs sac-bananes, etc.  Mais déjà à l’époque, les riverains s’étaient montrés solidaires aux victimes en participant à l’interpellation de ces bandits, et de les remettre entre les mains de la Police.

Franck R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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