Publié dans Politique

Union européenne-Etat malagasy - Coopération au beau fixe

Publié le mardi, 24 septembre 2019

L'ambassadeur Giovanni di Girolamo a réaffirmé hier la volonté de l'Union européenne à coopérer avec Madagascar, s'interrogeant notamment comment « une lettre interne » est arrivée sur les réseaux sociaux. « L'Union européenne veut et continuera à construire des routes », a renchéri le diplomate italien, à la presse, hier dans la matinée. L'ambassadeur de l'UE réagissait ainsi après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une lettre qu'il a signée et adressée au ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Habitat et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo.

 

Dans ladite missive, l'Union européenne avait recommandé la mise en place d'un délai de mise en vigueur suffisamment long, pour les changements de statuts du Fonds d'entretien routier et de l'Autorité routière de Madagascar, pour permettre la poursuite du  processus de décaissements, et éviter ainsi d'avoir à modifier les documents juridiques dans lesquels ces deux entités sont citées. Une lettre reprise par les détracteurs du régime lesquels y voient une réprimande de l'Union européenne envers le ministre Hajo Andrianainarivelo en particulier, et le régime Rajoelina en général.

« La lettre n'aurait pas dû sortir sur les réseaux sociaux puisque ce n'était pas pour le grand public, c'était une question technique se référant à un problème spécifique », précise l'ambassadeur de l'Union européenne. Il dit qu'il s'agit de détails techniques, des questions internes qu'il faut régler. Il est question de favoriser la transition entre un type de structure et un autre, rajoute-t-il. « Il y a inévitablement des ajustements à faire, des périodes transitoires pour permettre qu'on puisse donner les ressources nécessaires », explique le représentant européen, sans jamais parler de réprimande envers l'Etat malagasy, en marge d'une série de visites à Toamasina.

Des visites qui prouvent déjà la volonté de l'Union européenne de continuer à collaborer activement avec le pouvoir malagasy.  Sur ce sujet, justement, le diplomate a rencontré les autorités locales, à l'instar du Chef de région par intérim de la Région Atsinanana, la Chambre de Commerce… ; le port de Toamasina. Des visites de projets financés par l'UE sont également au programme de la visite de l'ambassadeur.  Il s'agira pour lui de « constater l'avancement de certains des programmes sur place et les perspectives de la coopération pour l'avenir ». Giovanni di Girolamo soutient l'importance d'une telle visite

« parce qu'on approche d'un nouveau cycle de programmation dans le cadre de la coopération pour le développement entre Madagascar et il y a la coïncidence positive avec une période enfin de stabilité politique, avec les élections qui se sont biens passées, avec un Gouvernement légitime avec lequel on a envie de coopérer ».

La rédaction

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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