Publié dans Politique

Affaire carrière Bekisopa - Les députés accablent l’opérateur minier

Publié le mardi, 24 septembre 2019

Un caillou de plus dans la chaussure de la propriétaire de la carrière sise à Bekisopa Ikalamavony. Au cours d’une conférence de presse hier, les députés élus dans la Province de Fianarantsoa ont également confirmé les abus perpétrés par cet opérateur minier. Une déclaration soutenue par des représentants de la population locale qui précisent que cette personnalité qui exploite la carrière se targue d’être intouchable depuis 13 ans et s’en était vantée partout. L’Etat, par le biais du ministère des Mines et des Ressources stratégiques a pris les mesures adéquates. Une prise de responsabilité félicitée par les députés et la population locale.

 

L’opérateur minier en question exploite la carrière à Bekisopa – Ikalamavony depuis plus de 13 ans. Depuis ces années, elle se targuait d’être intouchable d’après les déclarations des représentants de la population locale devant la presse. Même les Forces de l’ordre sont restées impuissantes face à elle, ont confié ces représentants de la population. Plusieurs tonnes de tourmalines sortiraient pourtant illicitement de cette carrière par semaine, et de surcroît des tourmalines de haute qualité, d’après les précisions.

Les députés, quant à eux, insistent sur le fait qu’aucun impact direct sur la vie de la population n’a été perçu jusque-là, alors que leur sol regorge des richesses incommensurables. Des milliards d’ariary tournent autour de cette exploitation illicite. Sans parler des abus de la propriétaire de la carrière. Les députés comme les représentants de la population ont tous loué l’initiative de l’Etat et du Gouvernement par le biais du ministère des Mines et des Ressources stratégiques pour la saisie des 1200 kilos de tourmalines illicites à Bekisopa – Ikalamavony la semaine dernière.

A part les dissensions sociales provoquées par les faits et gestes de cet opérateur minier, cette mesure s’avère importante pour que la population puisse enfin jouir des revenus générés par les richesses minières locales. Les députés ont ainsi encouragé l’Etat central à poursuivre de telles mesures dans les autres sites d’exploitation illicites dans tout Madagascar pour que les richesses ne soient pour le seul bénéfice d’une minorité.

La rédaction

Fil infos

  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff