Publié dans Politique

Décès de Jacques Chirac - Le Président Andry Rajoelina et Didier Ratsiraka réagissent

Publié le vendredi, 27 septembre 2019

Dès l’annonce du décès de l’ex-Président français Jacques Chirac, le Président de la République Andry Rajoelina et l’un de ses prédécesseurs en l’occurrence Didier Ratsiraka ont réagi face à cette triste nouvelle. « Jacques Chirac était un grand homme d’Etat pour la France mais aussi un acteur de premier plan pour le renouvellement des relations entre le continent Africain et la France », a fait remarquer le Président Andry Rajoelina dans la lettre de condoléances qu’il a adressée à son homologue français, Emmanuel Macron. Ses actions et ses engagements laissent un héritage riche aux futures générations, précise Andry Rajoelina avant  d’axer son message sur l’apport du défunt aux relations franco-malagasy.

« Il a œuvré pour une relation apaisée entre nos deux pays en luttant contre les stigmates de notre passé colonial commun …sa volonté implacable d’œuvrer pour l’amélioration des relations entre nos deux pays nous laisse un souvenir marquant », relate le Président malagasy avant de souhaiter «  qu’ensemble, je suis convaincu que nous honorerons ce vœu ».

Pour sa part, c’est sur la Radio France internationale (RFI) que l’ex-Président Didier Ratsiraka s’est manifesté. « L’émotion m’étreint parce qu’on était amis, on était comme des frères. Pour expliquer mon émotion et ma tristesse, je vous dirai simplement que quand ma femme a eu un AVC, il a envoyé un avion pour transporter ma femme, ma famille et moi d’Antananarivo à Paris » a révélé l’ex- Président Ratsiraka. Lui qui a connu Jacques Chirac en 1975 quand il était Président de la République et Jacques Chirac Premier ministre. Depuis, les deux personnalités se tutoyaient, narre notre confrère de la RFI. A l’instar du Président Rajoelina, Didier Ratsiraka a également reconnu la touche de Jacques Chirac dans les relations franco-malagasy. « Il reconnait le caractère inacceptable de la répression sanglante menée par les Français après la révolte des Malagasy contre l’administration coloniale. Quand il est venu à Madagascar (ndlr : en 2005), il a regretté les événements de 1947. C’était le seul,  martèle l’ex-Président Didier Ratsiraka qui, à 82 ans, est l’un des chefs d’Etat africains qui a bien connu Jacques Chirac, selon la RFI.

La rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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