Publié dans Politique

Tanamasoandro - Des députés défendent le projet

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

Après Christine Razanamahasoa, président de l'Assemblée nationale, des députés du groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina ont défendu le bienfondé du projet présidentiel Tanamasoandro, appelant également au dialogue et au recadrage du débat. Au cours d'une conférence de presse à Tsimbazaza hier, le député Johnny Rakotoarisoa, élu à Ambohidratrimo, a notamment tenu à affirmer que le débat devrait tourner sur les retombées du projet pour la population. L'important est que l'Etat et les populations concernées trouvent chacun leur compte dans le projet Tanamasoandro. Les habitants d'Ambohitrimanjaka devraient ainsi bénéficier notamment des logements sociaux à construire dans le cadre du projet Tanamasoandro et les personnes expropriées devraient être indemnisées correctement.

Toutefois dans le contexte actuel, un dialogue entre la population concernée et l'Etat doit avoir lieu pour aplanir la mésentente. Le député élu dans l'Atsimondrano, Andry Ratsivahiny, affirme que le dialogue permettra notamment de satisfaire les desiderata de chacun. Le dialogue permettra aux contestataires de connaître les tenants et aboutissants réels du projet, renchérit pour sa part l'élu d'Ambohidratrimo, dénonçant par ailleurs une entreprise de désinformation autour du projet. Les députés IRD ont également tenu à répondre aux critiques sur leur présumé attentisme dans cette histoire.

« En tant que solombavambahoaka, notre rôle est de porter la voix du peuple vers les dirigeants. Nous avons également le devoir de transmettre les bonnes choses provenant des dirigeants vers le peuple », réplique le député élu dans l'Atsimondrano, Andry Ratsivahiny. Il soutient que les députés jouent ainsi un rôle de médiation, dans le cadre de cette affaire. Par ailleurs, le député IRD évoque des dessous politiques derrière la contestation. Il pointe du doigt notamment la présence d'un ancien congressiste de la Transition, n'ayant aucun intérêt sur le périmètre du projet, à la tête des mouvements de contestation à Ambohitrimanjaka.  « Allons-nous avancer, ou allons-nous reculer ? », lance-t-il aux politiciens derrière ces contestations. Il affirme en effet que certains politiciens veulent bloquer le projet et le velirano du Président, afin d'empêcher que le pouvoir en place perdure.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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