Publié dans Politique

Désengorgement des prisons - Début des audiences foraines à partir du 21 octobre

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

Dans trois jours ! Le processus de désengorgement des prisons de la Grande île démarre sur les chapeaux de roues. D'après la décision prise en Conseil des ministres avant - hier, les audiences foraines annoncées par le Président de la République, Andry Rajoelina, débuteront le 21 octobre, lundi prochain plus précisément, à Antananarivo. Le processus s'étendra par la suite dans les régions. L'objectif principal est de débloquer la situation de surpopulation carcérale qui concerne toutes les prisons du pays.

 

Faut - il rappeler que les consignes du Président insistent sur le traitement des affaires impliquant les simples délits et ce, afin de poursuivre la procédure judiciaire des détenus qui attendent leur jugement depuis plusieurs années. Le Chef de l'Etat a également mis l'accent sur la nécessité de mettre en place une justice équitable. Pour ce faire, il interpelle fortement les magistrats en vue d'appliquer des sanctions pénales adéquates contre les auteurs de crimes, ainsi que de faire la distinction avec les simples délits. Pour ce 2ème cas, des sanctions plus clémentes sont requises au lieu de la peine d'emprisonnement qui devrait être le lot des grands criminels.

Des décisions …injustes

Rappelons l'exemple du Président, concernant le cas des voleurs de poules qui croupissent pendant de nombreuses années en prison. En revanche, il y a les auteurs de détournement de derniers publics ou encore des assassins qui arrivent encore à se soustraire à la Justice ou à bénéficier d'une entière liberté sans être inquiétés. Le recours abusif à la détention provisoire constitue aussi le principal raison de la surpopulation dans les prisons malagasy. Un autre point qui a fait l'objet de nombreuses interpellations de la part des organisations œuvrant dans la protection des droits de l'homme. D'après les statistiques, 60% des détenus attendant leur procès dans les maisons carcérales sont impliqués dans des affaires de délits mineurs.  

La Rédaction

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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