Publié dans Politique

Projet Tana- Masoandro - Un budget de 76 milliards d’ariary pour l’indemnisation

Publié le mardi, 29 octobre 2019

L’Etat malagasy paiera près de 20 millions de dollars soit environ 76 milliards d’ariary pour faire l’acquisition de terrains sur le site destiné à accueillir la nouvelle ville Tana- Masoandro. Une manière pour les dirigeants malagasy de rassurer, face aux appréhensions de certains propriétaires. L’Etat avait décrété l’utilité publique la première phase des travaux de construction de Tana- Masoandro à la mi-août. Des contestations étaient nées. Aucune personne ne sera lésée dans le cadre du projet Tana- Masoandro, rassure l’Etat. Les droits des propriétaires seront respectés. Les 737 familles concernées par l’expropriation rentrant dans le cadre des travaux prévus pour la mise en œuvre du projet présidentiel seront toutes indemnisées.

Un budget conséquent y sera affecté. Si les jeunes sont pour la plupart d’accord avec le projet, les personnes âgées affichent encore une réticence à quitter les lieux. Un village communautaire sera construit sur le site du Tana- Masoandro pour les expropriations. Les familles expropriées auront la chance de devenir propriétaire. Les agriculteurs recevront des terrains, les propriétaires d’immeuble seront relogés dans le Tana- Masoandro. Les éleveurs ne seront pas en reste, puisqu’ils bénéficieront des mêmes attentions de l’Etat. L’Etat attendra que tout le monde soit indemnisé avant de mettre en action bulldozers et pelleteuses.

Il y a quelques semaines, la contestation de certains habitants des zones concernées avait dégénéré. Devant les contestations du projet présidentiel de nouvelle ville Tana-Masoandro, le Chef de l’Etat aurait donné comme consigne que les travaux ne débuteront qu’après un accord trouvé avec la population locale. En sus, il a fait déplacer ses émissaires sur place pour engager les négociations.Selon de nouvelles consignes du Président de la République et selon les débouchés de la réunion de coordination Tana- Masoandro hier, un « guichet unique Tana- Masoandro » sera ouvert au sein du Village Voara Andohatapenaka.  Un bureau où sont invités et  attendus tous les propriétaires de terrain et d’immeuble concernés par le projet présidentiel. Les propriétaires disposent de dix jours pour venir auprès de ce guichet, lequel restera toutefois ouvert pour le traitement des dossiers concernés par la procédure d’expropriation. Des équipes de l’autorité pour la protection contre l’inondation de la plaine d’Antananarivo, et du service des topographies seront sur place en permanence. Des équipes de la Présidence, du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat, et des Travaux publics, du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, ainsi que du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, sont également sur place, en appui, pour apporter des explications supplémentaires si besoin est, selon les informations.

La Rédaction

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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